Les Grizzlies ont tenu le choc face au monstre à deux têtes de New Orleans : 107-103, les mecs continuent d’emmerder TOUT le monde

Le 08 déc. 2018 à 09:43 par Giovanni Marriette

marc gasol grizzlies
Source image : Montage via YouTube

On l’avait teasé un peu hier soir au travers de porc ces pages, le choc de la nuit passée aurait peut-être lieu dans les raquettes du Smoothie King Center. D’un côté deux ou trois animaux assoiffés de sang ces dernières semaines, et de l’autre une bande de dresseurs sans vergogne, prêts à s’offrir un scalp de plus à leur collection. Bingo, on a eu le combat que l’on attendait.

Et réduire ce combat aux joutes intérieures serait d’ailleurs assez réducteur, tant c’est le roster tout entier des Grizzlies qui avait décidé de tenir tête à Anthony Davis, Julius Randle, Jrue Holiday et tous leurs dangereux soldats. Le quatuor Green/Gasol/Noah/Jackson Jr., évidemment, tentant tant bien que mal de freiner le duo intérieur pélicano, mais également ces messieurs Conley ou Anderson, davantage occupés cette nuit à couper de la ligne de passe et à reculer les meneurs derrière la ligne à 3-points, le plus loin possible de leurs cannibales des raquettes. Aucun panier facile, le rouge que tu vois sur ta main c’est ton sang mélangé au mien. Le symbole aujourd’hui de cette alternance au sein du groupe de Bickerstaff ? Kyle Anderson, définitivement installé parmi les leaders de sa nouvelle franchise et auteur cette nuit d’une mixtape défensivo-offensive. 4/5 du parking pour Solomon Hill mais seulement… 3/23 pour les autres, dans un domaine qui fait habituellement partie de leurs spécialités. Coucou E’twaune Moore, coucou Nikola Miro-tique, difficile de trouver de bonnes positions quand deux ou trois paires de bras traînent en permanence de partout sur le terrain. Kyle Anderson, Garrett Temple, Shelvin Mack, tous ces mecs un peu undergrounds mais qui collent tellement à la peau de la franchise du Tennessee, dont les fans apprécieraient probablement plus une victoire 61-54 qu’un succès 145-143 après trois prolongations.

Mais pour s’imposer cette nuit, il fallait également allier le bon basket d’attaque à la défense car quoiqu’il arrive les Pels marqueraient leur lot de puntos. Et là bingo encore, puisque si Marc Gasol et Mike Conley ont pour leur part privilégié l’effort défensif et la gestion du collectif en attaque, ce sont cette fois-ci Kyle Anderson, JaMychal Green et… Joakim Noah qui ont grandement contribué à faire évoluer le score en faveur des Oursons. Slo-Mo ? 19/11/4/3/3, à la vitesse d’un escargot bien sûr. Jean-Mich’ Vert ? Deuxième énorme match de suite pour le back-up du triple J avec cette fois-ci 24 points à 9/12, 8 rebonds et 2 steals. Et notre bon Joakim dans tout ça, et bien disons que le garçon monte tranquillement en régime puisqu’il a cette fois-ci foulé le parquet durant 17 bonnes minutes, en trouvant le moyen d’inscrire… 13 points, de prendre 5 rebonds et de lâcher 3 caviars. De la claquette de vicelard, un presque poster sur un certain Anthony Davis, on dirait bien que le Jooks 2018 est délicieux, et on dirait bien que les Grizzlies s’en inspirent pour être encore plus relous à jouer…

Bilan des courses, une victoire 107-103 face à l’une des équipes les plus dures à manœuvrer en NBA, malgré un classement qui ne leur fait pas honneur. le classement des Grizzlies parlons-en, puisque ce matin les descendants d’Elvis pointent encore dans les hauteurs de l’Ouest, pas mal pour une équipe que tout le monde ou presque annonçait entre la cave et le quatrième sous-sol.