Bol Bol est flippant : le fils de Manute démarre fort en NCAA, un nouveau type de freak à venir en NBA ?

Le 18 nov. 2018 à 18:19 par Bastien Fontanieu

bol bol

Déjà observé depuis quelques temps sur le circuit mineur, Bol Bol est un autre potentiel monstre à avoir fait ses débuts en NCAA du côté de l’Oregon. Et la bonne nouvelle ? C’est qu’il pourrait régaler au niveau supérieur, s’il continue ainsi.

On parle beaucoup de Zion Williamson, de R.J. Barrett, de Cam Reddish, mais la cuvée 2019 est remplie d’autres phénomènes qui pourraient secouer la cours des grands d’ici quelques moi. Naz Reid, Nassir Little, Romeo Langford et un paquet de copains très attendus, c’est dans cette même discussion que se situe Bol Bol. Le fils de la légende Manute Bol était évidemment suivi de très près lorsqu’il évoluait au level lycéen, mais il fallait passer par la case universitaire et c’est dans l’Oregon que la tige a décidé de faire son cursus NCAA. Avec 218 centimètres sous la toise et encore quelques millimètres à prendre, Bol est hallucinant à l’heure actuelle grâce à son combo taille – vitesse – technique. Généralement, un grand fin de 2m18 est soit une énorme quiche en terme de mobilité, soit il n’est pas capable de poser deux dribbles sans finir dans un Shaqtin. Et bien les généralement chez les Bol, c’est plutôt une vaste blague. Avec une aisance développée petit à petit balle en main et un shoot travaillé au fil des années, l’immense pivot d’Oregon étonne par sa fluidité sur le terrain. On voit des actions similaires à ce que Kristaps Porzingis proposait à son âge, avec un fouetté propre à distance, des sprints de gazelle, des contres à la pelle et des qualités athlétiques sérieuses, ce qui pourrait faire saliver pas mal de franchises d’ici quelques mois.

Les derniers highlights viennent du match joué par Bol Bol contre Syracuse, une soirée que l’intéressé a ponctué avec 26 points, 9 rebonds et 4 contres, à 11/17 au tir. Avant cela, Iowa, Eastern Washington et Portland State avaient eux aussi eu droit à quelques belles perles offertes par le géant, notamment en défense puisque Bol n’a toujours pas connu de match sans avoir trois contres minimum. Calme aux lancers, pas mal à l’aise derrière l’arc, le phénomène montre qu’il peut proposer un nouveau type de freak en NBA si le corps tient, et cela pourrait influencer pas mal de monde lorsque la Draft 2019 pointera son nez. Bien évidemment, on sait que la balade des géants en NCAA est une autre paire de manches au niveau supérieur, mais rien qu’en levant ses bras et en étant mobile, Bol pourrait devenir un défenseur terrifiant et capable de switcher sur tous les postes. Disons que ça, c’est son sol. Le plafond ? Il faudra voir offensivement, sa capacité à accepter le contact physique, à tenir quand il se prend des coups soir après soir, à bien choisir ses shoots et à reconnaître les copains démarqués, mais pour le moment au niveau universitaire la hype est confirmée.


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