Et une défaite de plus pour John Wall et les Wizards : 108-117 face à un Magic efficace, nul Washington, nul nul nul

Les jours passent et se ressemblent pour le squad de Scott Brooks, sauf qu’il va vraiment falloir faire quelque chose pour ça change. Face à un Magic qui avance à son rythme, délicate manière de mentionner une franchise un peu nulle, on sentait les Wizards capables de récolter une troisième victoire cette saison, la moindre des choses quand on a déjà joué plus de dix matchs. Oui mais non, y’a vraiment quelque chose qui cloche chez ces mecs-là.

Est-ce que c’est le coach ? Est-ce que ce sont les leaders ? Eh Jean-Louis, es-ce que quelque chose en toi ne tourne pas rond ? C’est qu’il va falloir trouver des solutions et vite dans la capitale, car le point de non-retour n’est peut-être pas encore atteint mais il commence à poindre à l’horizon… Sans manquer de respect (un peu) au Magic, John Wall et ses gars se devaient d’utiliser ce match comme un déclic, du moins comme une chance de ne pas voir leur bilan encore un peu plus pourri. Mais une fois de plus, le talent potentiel du roster des Sorciers s’est laissé dépasser, multipliant les errements défensifs, les passes dans les pieds et les regards qui se fuient. L’utilisation de Dwight Howard ? Encore à l’état de test, le pivot ayant réussi à dominer en début de match avant d’être privé de nombreuses minutes qui n’auraient probablement pas fait de mal à des coéquipiers rudoyés par Nikola Vucevic, Aaron Gordon et même un encore brouillon mais très efficace Mo Bamba. Para bailar la Bamba, mais para surtout bailar la mierda à Washington, avec une neuvième défaite en onze matchs qui les met déjà en difficulté en vue d’un objectif logique de Playoffs compte tenu du roster et des antécédents récents de la franchise.

Un John Wall censé être le patron mais qui marche pendant tout le match comme lors d’un vulgaire playground de campagne avant de s’y mettre, enfin, mais beaucoup trop tard, un Otto Porter en mode auto-porté, un Austin Rivers perdu sans son papa, un Bradley Beal qui semble se disputer la gonfle avec Jean-Mur à chaque possession, bref des problèmes à ne plus savoir qu’en faire, à peine masqués par les bonnes rentrées de Jeff Green ou Kelly Oubre Jr. Le pire dans tout ça ? C’est qu’ils auraient pu le gagner ce match, parce qu’en face le cadeau n’avait plus qu’à être empaqueté. Sauf que malgré un rush final intéressant, jamais Scott Brooks n’aura trouvé le papier cadeau. Ni le scotch ni le ruban d’ailleurs, et le Magic s’en tirera finalement avec une victoire méritée face à une équipe… qui ne le méritait tout simplement pas. Une fois de plus. Que faire on ne le sait guère, mais franchement ça commence à être gonflant et il ne faudra pas s’étonner quand le vestiaire explosera réellement, ce que tout le monde attend presque en espérant pour ces âmes perdues que tout cela agisse comme un détonateur…

Prochain match à Miami pour les Wizards, avant d’enchaîner Magic again puis Cavs et Nets à la maison. Si Washington n’a pas au moins deux victoires de plus la semaine prochaine ? On se déplace en personne avec le fouet c’est promis.