Caris LeVert veut se faire un nom : 28 points, game winner face aux Knicks, et un nouveau carton

Le 20 oct. 2018 à 05:28 par Bastien Fontanieu

Caris Levert
Source image : NBA League Pass

Dans la première victoire de la saison des Nets, cette nuit face au voisin new-yorkais, c’est encore une fois Caris LeVert qui a géré le scoring pour la team Brooklyn. Une deuxième orgie, cette fois ponctuée par une win, va falloir surveiller le maire de Sevran.

Excitant, Caris LeVert l’a toujours été. Sur le circuit mineur, et notamment à Michigan, le garçon faisait danser ses adversaires avec un culot le rapprochant souvent de Jamal Crawford. Puis une fois arrivé en NBA, l’arrière devait faire avec ses pépins physiques, en espérant que son corps le laisse enfin tranquille. Enfin. Enfin ! Cette saison, enfin, LeVert semble épargné par les blessures et c’est donc tout son talent qui devrait pouvoir s’exprimer. Dans une équipe des Nets qui cherche justement à voir un mâle alpha sortir de la meute, Caris a décidé de taper du poing sur la table et de prendre le sceptre des mains de D’Angelo Russell : ici, le patron, c’est bibi. Et après deux rencontres seulement, il n’y a pas l’ombre d’un doute sur qui doit poser ses balls sur la table afin de mener Brooklyn vers la victoire. D-Loading ? Malheureusement, c’est le cas de le dire, le meneur va devoir attendre un bon moment de téléchargement, car la version 2.0 de LeVert est arrivée et fait aujourd’hui du bruit. Après 27 unités plantées à Detroit dans la courte défaite des siens, ce sont 28 pions qui ont été calés sur les Knicks, cette fois pour la gagne. Et parce qu’il y a gagne et gagne, CLV a planté lui-même les deux derniers points du match, permettant à tout son tieks de dormir avec le sourire.

Mine de rien, ce genre de performance se remarque, et elle pourrait permettre à LeVert de continuer son ascension vers les hauteurs de la Ligue, du moins chez les jeunes arrières. Lorsque vous participez aux duels de New York et que vous dominez la rencontre au scoring, en imposant votre talent et votre détermination, il y a de fortes chances pour que le lendemain toute la Grosse Pomme ne parle de vous. Et c’est bien ce qui va se produire pour Caris, lui va devoir maintenant confirmer en étant régulier pour ses Nets. Bien évidemment, on n’attend pas 30 pions tous les soirs, mais vu les cartes données par Coach Atkinson en ce début de saison, il ne faudra pas s’étonner si CLV rentre dans une longue discussion au trophée de Progression de l’année. En deux matchs, personne n’a pris autant de shoots que lui côté Brooklyn, et la plupart étaient des bons tirs. C’est donc une nouvelle hiérarchie qui pourrait doucement se mettre en place. Et dans le money-time, le plus récent, c’est entre les mains de LeVert que tout s’est décidé. Dans un match permettant à Enes Kanter de se régaler, Tim Hardaway Jr de bien l’épauler, Kevin Knox de s’améliorer et Jarrett Allen de contrer à la volée, le ping-pong de l’Hudson s’est terminé dans les mimines de Caris et ce dernier n’a pas tremblé face à ses responsabilités. Score à égalité, une dernière possession, un-contre-un comme au playground face à THJ, je pars main droite et je contracte pour déposer une offrande avec la planche. Flex pour la célébration, les Knicks ne reviendront pas, et les Nets finiront vainqueur de la partie. Grâce à un bel effort collectif, certes, mais surtout grâce à l’épanouissement d’une potentielle jeune star.

Et si c’était Caris LeVert, le fameux diamant que les Nets doivent développer pour devenir hype et attirer des agents libres ? Deux petites rencontres ont suffi pour attirer notre regard, qu’en sera-t-il de sa prochaine performance ?

Give @CarisLeVert the 🏀. He’ll hit the game-winner.#WeGoHard pic.twitter.com/UNhHTSYCi2

— Brooklyn Nets (@BrooklynNets) 20 octobre 2018

Couverture