Kemba Walker met les Knicks en PLS : le meneur ne se voit pas jouer un jour à New York

Le 17 août 2018 à 15:00 par Theo Faria

Kemba Walker pari
Source Image : Montage 6play / TrashTalk

Kemba Walker a vécu une saison très compliquée. Avec des résultats collectifs bien inférieurs aux espérances de l’été dernier, les rumeurs commençaient à prendre de l’ampleur concernant un renouvellement d’effectif. Kemba étant le plus visé, les fans des Knicks pouvaient croire au retour de l’enfant de New York. Mais le meneur s’est exprimé sur ce sujet et il est très clair : sa maison, c’est Charlotte désormais.

Annoncés comme prétendants à une place en Playoffs à l’Est, les Hornets ont payé leur horrible début de saison. Une vilaine 10ème place avec 36 victoires a ainsi conduit la franchise à un total renouvellement. Mitch Kupchak est arrivé en tant que nouveau General Manager, ce dernier a viré Steve Clifford et embauché James Borrego en tant que coach. Sur le terrain, une reconstruction était également au programme. Si du changement a été effectué, notamment au poste de pivot avec le départ de Dwight Howard et l’arrivée de Bismack Biyombo, il n’y a pas eu de réelle destruction d’effectif. On savait que Nicolas Batum, Marvin Williams et Kemba Walker avaient chaud aux fesses, mais aucun d’entre eux n’a fait ses valises. Fait surprenant, tant les rumeurs autour d’un départ de Kemba se faisaient nombreuses. Avec en plus un nouveau back-up en la personne de notre Tony national, il reste finalement bien installé en tant que leader de cette équipe. Et à en croire ses déclarations au Hartford Courant, cela ne lui déplaît pas, au contraire. Il ne cesse de déclarer sa flamme pour les Hornets, mais de nombreux fans de New York continuent de lui demander la même chose : de rentrer à la maison. Un argument de poids, certes, mais qui ne le fera pas changer d’avis.

“Ça fait des années que j’entends ça. A chaque fois que je rentre chez moi on me dit ‘Quand est-ce que tu rentres à la maison afin de jouer pour les Knicks ?’ Je sais à quel point c’est spécial, j’étais un fan des Knicks en grandissant, toujours derrière l’équipe de ma ville. Mais je ne me vois juste pas avec un maillot des Knicks, tout simplement parce que je n’en ai porté qu’un seul pour le moment. Je veux réaliser quelque chose de spécial à Charlotte. Ça fait huit ans que je suis ici, et on n’a pas été très réguliers en terme de victoires. Je veux établir cette culture de la gagne. Je veux faire faire de Charlotte une organisation qui gagne.”

Autant les mots envers Charlotte sont très forts et pleins de convictions, autant la claque qu’il envoie à toute la fan base des Knicks est salement douce. Une bonne nouvelle tout de même pour notre Frank Ntilikina, qui aura sûrement encore une saison pleine pour se montrer avant une grosse arrivée potentielle du côté de New York l’été prochain (Danny Ainge et les Celtics, coucou). Côté Charlotte, on peut le comprendre le Kemba. Un peu à contre-courant des chasseurs de bagues qui troquent loyauté et persévérance pour décrocher un titre, il souhaite se battre jusqu’au bout pour cette franchise qui n’a que très peu connu le succès dans son histoire. Si sa meilleure année en termes de nombres de victoires remonte à la saison 96-97 avec 54 matchs gagnés, son meilleur parcours en Playoffs ne dépasse pas les demies-finales de Conférence. La dernière fois que Charlotte est allé aussi loin ? 2002. Kemba, sélectionné en 9ème position en 2011, n’a joué que deux séries de Playoffs dans sa carrière. La première en 2014, et la deuxième en 2016, qui avait pourtant donné l’espoir au Spectrum Center, en feu face à Miami, de vivre les Playoffs chaque année. Leur leader n’a donc pas abdiqué, et donnera tout pour atteindre cet objectif la saison prochaine. Mais attention en cas d’échec, car cela pourrait définitivement marquer la fin d’une histoire à Charlotte. Agent libre l’été prochain, on suivra les Hornets de très près en février pour la trade deadline…

Kemba a remis les choses au clair : si Charlotte veut continuer à avancer avec lui dans le futur, alors il n’y aura personne qui pourra le convaincre de quitter sa nouvelle maison. Mais pour y rester, va falloir obtenir de bons résultats, ou il sera vite échangé par la franchise. 

Source texte : NBC Sports, Hartford Courant