Daryl Morey a refoulé les Sixers : on est trop bien à Houston pour aller jouer les remplaçants de Bryan Colangelo

Le 18 juil. 2018 à 08:43 par Paul-Arthur Certain

Daryl Morey 15 octobre 2020
Source image : YouTube

Philadelphie n’a pas eu LeBron James mais n’a toujours pas de General Manager non plus.  Après s’être séparé du Twittos Bryan Colangelo, les Sixers lui cherchent ainsi toujours un successeur. Ce ne sera pas R.C. Buford, qui a décliné l’offre, ni Daryl Morey qui a donc également refoulé les avances de la franchise de Pennsylvanie. Le boss des Rockets se plait au Texas et n’est pas prêt d’aller voir ailleurs.

Refoulés par LeBron James qui a préféré s’envoler tenter sa chance du côté de Los Angeles et des Lakers, les Sixers ne passent pas l’été qu’ils avaient prévu. Très bon en fin de saison dernière, l’Italien Marco Belinelli est retourné chez les Spurs mais c’est surtout dans les bureaux que les choses trainent. Depuis le départ de Bryan Colangelo, le fauteuil de General Manager est toujours vacant. Pour rappel, l’ex homme fort de Philly et du Process avait critiqué la franchise, le coaching de Brett Brown et l’attitude de certains joueurs à travers des faux comptes Twitter. Un épisode qui rappelle celui de Kevin Durant qui répondait à ses détracteurs via des fake accounts. Pour se rattraper, le front office des Sixers a voulu taper dans la crème de la crème en voulant récupérer un nom ronflant pour succéder à Colangelo. R.C. Buford, en poste chez les San Antonio Spurs, a ainsi été contacté. Résultat ? Un échec cuisant, le double Executive Of the Year en poste depuis 2002 préfèrant rester tranquillementà la maison.

Après ce premier stop, les Sixers sont donc allés sonner chez le voisin de Houston. Et selon le New York Times, le résultat est identique. Pas question pour Daryl Morey de quitter les Rockets en si bon chemin. En poste depuis douze saisons dans le Texas, Daryl Morey a presque tout connu avec sa franchise. Il est le principal responsable de la draft de Clint Capela, du trade de James Harden pour l’arracher des mains du Thunder ou encore de la renaissance d’Eric Gordon. La saison passée, Morey a récidivé en ramenant Chris Paul, plus très chaud pour jouer chez les Clippers, et a bâti une équipe taillée pour le titre. Dirigés de main de maître par coach D’Antoni, les Rockets ont marché sur l’eau et ont terminé aisément à la première place de la Conférence Ouest, devant le champion en titre s’il vous plaît. Son équipe échouera finalement à un match de la finale NBA face à ces mêmes Warriors. Un exploit rendu possible par des moves plus ingénieux les uns que les autres, permettant la construction d’une équipe sur mesure pour Mister Pringles. Une performance saluée par ses pairs, qui lui a valu le fameux titre d’Executive Of the Year. Une première pour les Rockets depuis 1965.

Le nouveau GM de Philadelphie ne s’appellera donc pas Daryl Morey. En poste depuis douze saisons à Houston, il compte bien aller au bout de son contrat courant jusqu’en juin 2022. Après un excellent travail qui a permis à sa franchise de retrouver le devant de la scène, Morey se concentre sur la fin de la free agency. La situation de son pivot titulaire n’étant pas encore réglée, l’été de l’homme fort des Rockets est loin d’être fini.

Source: New York Times


Tags : Daryl Morey