Et si la NBA d’aujourd’hui récupérait le jeu des années 80 : pourquoi se reposer ?

Le 20 oct. 2017 à 22:58 par Bastien Fontanieu

James Harden
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Les années 80, c’était la belle époque. Celtics versus Lakers, Walkman versus Rollerblade, veste en cuir versus moustache, on vivait quasiment sur une autre planète. Cet univers parallèle revient justement en force de nos jours, bien aidé par le look des athlètes mais aussi par le succès de la série Netflix “Stranger Things”. Avec la saison 2 qui revient le 27 octobre, TrashTalk vous propose un court voyage dans la machine à remonter le temps. Histoire de vérifier si le basket actuel a quoi que ce soit à envier à celui des années 80. Gants en cuir, banane autour de la hanche, c’est l’heure de revisiter les 80’s.

Si la NBA propose aujourd’hui ce qu’il y a de meilleur parmi les plus grands athlètes de la planète, elle est aussi consciente que les joueurs doivent tenir le plus longtemps possible. Plus rapides, plus grands, plus mobiles et plus musclés que par la passé, les joueurs repoussent en permanence les limites du physique, ce qui crée un vrai changement dans les façons d’opérer au niveau du calendrier. De nos jours ? Voir une star louper 10 à 15 matchs dans la saison pour être en forme au mois de mai est devenu quasiment fondamental. Pourtant, ces 10 à 15 matchs verront des fans se tenir la tête à deux mains, eux qui auront payé cher leur place pour s’asseoir dans l’arène et apprendre dès la présentation des joueurs que leur héros est absent. Dans les années 80 ? Il fallait tout donner sur les parquets, tous les soirs, sans chercher à compter les minutes ou les rencontres chaque saison. Ravir les fans était une priorité, captée par les franchises et assumée par les stars. Est-ce que ce shift comportemental est nocif pour la NBA ? Pas vraiment, dans le sens où les joueurs tiennent en effet plus longtemps et évitent des pépins physiques que les mastodontes des 80s se tapaient, mais cela crée aussi un vrai soupir dans l’appréciation des fans. Acheter son billet pour un match en back-to-back ou en fin de saison régulière peut vous faire vivre un véritable cauchemar éveillé, sachant que vous aviez tout donné pour voir LeBron James en déplacement chez les Los Angeles Clippers. Problème, après avoir joué 35 minutes la veille, le King reste en survêtement au bout du banc. Insupportable.


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