Flashback 2016/17, hors-série : quand le All-Star Game était une nouvelle fois un match très défensif
Le 18 août 2017 à 07:58 par Giovanni Marriette
Pour vous faire patienter avant l’Euro et – surtout – avant la reprise de la NBA en octobre, TrashTalk vous offre tout au long du mois d’août un condensé de ce qu’il s’est fait de mieux la saison passée. Des perfs de fous malades assaisonnées ça et là d’instants historiques, du retour de Kevin Durant dans l’Oklahoma jusqu’à son sacre en juin face à LeBron, en passant par les triples-doubles de Russell Westbrook ou les 30 000 points atteints par Dirk Nowitzki. On embarque ? Allez, on embarque.
Et on fait aujourd’hui une petite escale au pays des plots, au pays de la non-opposition, au pays des évènements censés faire la promotion de la NBA en mondovision. Une once d’ironie dans nos propos peut-être, car ce All-Star Game 2017 aura encore été une parodie sans nom. Mais du moment que ça plait au public hein…
Comment définir ce match des étoiles 66ème du nom ? Le score pourra peut-être vous aider. 192-182, envoyez les Kleenex. 97-92… à la mi-temps, bon courage pour trouver trente secondes pour aller pisser. Pendant un temps-mort ? Il se passe toujours quelque chose lors d’un All-Star weekend. Pendant des lancers ? Caramba encore raté, il n’y en a eu que huit. Un workout sympathique donc, sans aucune opposition mais pas sans aucune histoire à raconter et c’est déjà pas mal. A commencer par les retrouvailles tant attendues entre Russell Westbrook et Kevin Durant, brouillés depuis le 4 juillet 2016 et qu’on imaginait bien se toiser à quelques reprises. Résultat des courses ? 21/10/10 pour Kevin et 43 points… en sortie de banc pour Russell, quelques sourires et même un alley-oop de KD pour RW. Pour la bagarre on repassera, trop de caméras ce soir-là.
Passons rapidement sur une première réussie de Giannis Antetokounmpo (30 points à 14/17 et un poster sur Stephen Curry) pour rendre hommage au vrai héros de la soirée, un certain… Anthony Davis. Kobe, Shaq et le duo Stockton/Malone avaient été les seuls jusque-là à repartir avec le trophée de MVP d’un All-Star Game disputé à la maison, Wilt Chamberlain détenait le record de points sur un match avec 42 en 1962 ? Merci et au revoir, l’Unibrow a renvoyé tout ce petit monde au placard. 52 points (!) et 10 rebonds à 26/39 (…), une vingtaine de tomars surpuissants pour faire kiffer sa famille, emballez le trophée c’est pesé.
Allez, sur ce on envoie les images, en espérant quand même un semblant de match l’année prochaine. Ramenez-leur Rudy Gobert bordel, on va bien voir si ça monte au dunk toutes les quinze secondes.
