Bilan de saison 2017, version Bucks : fear the deer n’est pas qu’un slogan

Le 30 avr. 2017 à 17:10 par David Carroz

Bucks
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À l’image de ce qu’ils avaient réussi il y a deux ans, les Bucks ont été une bonne surprise de la Conférence Est. Il faut dire qu’avec un Giannis Antetokounmpo qui a pris une nouvelle dimension, c’est toute l’équipe qui a suivi pour aller gratter un peu d’expérience en Playoffs.

Ce que TrashTalk avait annoncé :

Si on imaginait Milwaukee faire un peu mieux qu’en 2016, on misait surtout sur l’avenir d’un groupe relativement jeune plutôt que le présent, surtout avec l’absence de Khris Middleton en début d’année. La barre des quarante victoires semblait encore irréaliste, mais on attendait des progrès au sein des Bucks et le retour d’une identité défensive qui devait faire leur force.

Ce qui s’est vraiment passé :

Ce que nous n’avions pas prévu, c’est que Giannis Antetokounmpo soit un tel leader aussi jeune. Meilleur marqueur, passeur, rebondeur, intercepteur et contreur de son équipe, il a sorti des performances d’extra-terrestre avec régularité. Tout d’abord aux côtés de Jabari Parker avant que celui-ci ne se blesse gravement, puis de Khris Middleton quand le shooteur est revenu. Du coup, les Daims ont pu profiter des saisons moyennes d’autres franchises à l’Est – Detroit, Charlotte, Chicago, Indiana – pour se hisser en sixième position de la Conférence, avec 42 victoires. Ils en accrocheront deux de plus en Playoffs face aux Raptors, peu à l’aise malgré leur expérience et leur statut de favori. De quoi confirmer qu’il faudra dorénavant compter sur eux.

L’image de la saison :

Jabari Parker Bilan Bucks

Source image : Youtube

On ne l’attendait pas, il a cartonné : Malcolm Brogdon

Drafté au second tour au mois de juin, Malcom Brodgon n’était pas particulièrement annoncé comme un joueur important de la rotation des Bucks. Soixante-quinze rencontres de saison régulière dont vingt-huit titularisations plus tard, le mec s’est installé comme l’un des candidats les plus crédibles au titre de Rookie of the year. Shooteur, playmaker, défenseur… sa panoplie est large et il a surpris son monde en s’installant comme excellent complément dans l’effectif des Daims. Une superbe pioche qu’on a hâte de voir grandir avec l’ensemble du groupe.

On l’attendait au taquet, et il a abusé : John Henson

Si John Henson n’est pas le joueur le plus doué de l’effectif, ses qualités d’éboueur et de protecteur de cercle auraient dû lui permettre d’offrir une belle possibilité au poste de pivot à Jason Kidd. Si on ajoute que ses concurrents en début de saison étaient Miles Plumlee et un Greg Monroe pas forcément en adéquation avec le style de jeu des Bucks, on pouvait imaginer le lascar s’imposant dans la raquette pour faire les basses tâches du poste cinq moderne. Mais avec moins de vingt minutes par rencontre et les stats les moins aguichantes de sa carrière en dehors de sa saison rookie, Henson a déçu. Il a même vu Thon Maker le dégager complètement ou presque de la rotation en Playoffs. Ça sent le départ prochainement s’il veut se relancer.

La vidéo de la saison :

Une journée au taf comme les autres pour le Greek Freak.

Ce qui va bientôt se passer :

Des progrès, encore et toujours. Jason Kidd dispose d’un groupe relativement jeune – en tout cas son noyau dur – et avec un gros potentiel. Il suffit de voir que le seul match où Jabari Parker a pu être accompagné de Khris Middleton pour épauler Giannis est celui du 8 février, lorsqu’il s’est de nouveau blessé ! Autant dire qu’on n’a pas encore vu le meilleur du groupe.

Si l’été se passe bien et que quelques vétérans viennent encadrer le projet existant – à l’image de ce que Jason Terry peut faire ou que Matthew Dellavedova est venu apporter, on peut espérer voir tout cela grandir et venir emmerder un paquet de monde. Surtout si Antetokounmpo continue sur sa lancée pour devenir injouable.


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