Ivre, LeBron James voulait faire ramper Pat Riley avant son retour à Cleveland

Le 28 mars 2017 à 09:16 par Anthony Gony

LeBron James
Source image : Instagram

Dans le livre “Return of the King” co-écrit par Brian Windhorst et Dave McMenamin, on apprend que le départ de LeBron James à Cleveland s’est fait sous haute tension du côté de Miami. LeBron, rancunier, voulait littéralement faire ramper Pat Riley, le GM du Heat.

En fin de contrat avec le Heat à l’été 2014, LeBron James avait décidé de revenir chez lui à Cleveland, dans l’Ohio. La bombe était annoncée dans Sports Illustrated avec cette fameuse phrase : “I’m Coming Home”. Mais ça, tout le monde le sait. Ce que l’on connaît moins, ce sont les tractations en coulisses autour de ce départ. “Return of the King”, un livre co-écrit par Brian Windhorst and Dave McMenamin qui vient de paraître aux Etats-Unis, nous révèle les dessous de cette Free Agency. Comme le rapporte Ira Winderman du Sun Sentinel, on y apprend que les exigences financières de LeBron James étaient incompatibles avec le désir de la franchise de se délester d’une partie de la luxury tax. De ce fait, le King avait préféré examiner les offres des équipes qui étaient plus à même de supporter ce poids financier. Selon les deux auteurs du livre, Shabazz Napier a été drafté en 2014 par le Heat sur demande personnelle de LeBron, qui n’avait pas fait que donner son avis en annonçant que Napier était son joueur préféré dans cette Draft. Josh McRoberts et Danny Granger avaient aussi été signés pour renforcer l’effectif dans l’optique de convaincre LeBron de rester. Une réunion s’était d’ailleurs tenue entre Pat Riley et LeBron James, dont rien n’était ressorti d’officiel. A partir de ce moment là, c’était clair, LeBron avait pris sa décision :

“Le Heat sentait que James avait déjà pris sa décision dans son esprit, et qu’il essayait juste de faire ramper Riley.”

Un rookie choisi pour rien, deux recrues signées pour rien, le doute jusqu’au 11 juillet avant qu’une décision officielle soit finalement annoncée par presse interposée, il est vrai que LeBron n’a pas épargné la franchise floridienne et son General Manager. Il faut dire que James n’a jamais digéré que le propriétaire Micky Arison refuse de dépenser plus d’argent pour améliorer l’effectif. En particulier, il avait très peu goûté au choix d’activer la amnesty clause de Mike Miller pour se délester de son contrat à l’été 2013. Ce manque global d’ambition s’est transformé en une énorme frustration après la défaite du Heat en finales NBA 2014 face aux Spurs, 4-1. Pire, lors d’une conférence de presse au sortir de ces sombres finales pour Miami, Pat Riley avait alors envoyé un message clair et ferme à LeBron James en lui demandant de rester “s’il en avait le courage”. C’était un moyen de mettre LeBron James face au fait accompli, face à ses responsabilités. Mais le King l’a pris comme une sorte de provocation (et on peut le comprendre). Cette sortie médiatique a certainement précipité le retour du Chosen One en terre promise…

On savait que les relations entre Pat Riley et LeBron James n’étaient pas au beau fixe lors de cette Free Agency. On avait tous en tête l’ampleur du séisme sportif et médiatique que représentait cette Decision II. Mais il est intéressant de connaître en détails les petites histoires qui, au bout du compte, font les grandes. Cette histoire entre le Heat et LeBron pourrait se poursuivre au premier tour de Playoffs cette saison…

Source: sun-sentinel.com