NBA Top 10 du jour : votre cheesesteak de Philly, avec un peu de caviar de Westbrook ?

Le 23 mars 2017 à 08:04 par Giovanni Marriette

La nuit fut chaude et sauvage sur les parquets NBA, de quoi vous offrir de nouveau ce matin un fat Top 10 au petit-déjeuner. Et comme on ne fait pas les choses à moitié, on vous accompagne ça avec un peu de sauce King, mais pas celui auquel vous pensez. Allez, let’s go.

Certains sportifs ont beau ne pas trouver leur nom dans les hautes sphères des différents classements all time, il n’en demeure pas moins que l’histoire s’est un jour ou l’autre trouvée marquée de leur empreinte. Eric Cantona fait partie de ceux-là. Jamais champion du Monde ni même champion d’Europe, jamais Ballon d’Or ni même le meilleur buteur de son championnat, Canto a pourtant marqué toute une génération de fans de foot. Certains le détestaient, beaucoup l’adoraient mais une chose est sûre, l’ancien joueur de Leeds, Manchester, Auxerre, Nîmes, Montpellier, Martigues, Bordeaux, Marseille et de l’Équipe de France a été un personnage central de son sport durant ses quatorze années de carrière. Un pied droit magique, un col relevé, une aura légendaire et surtout une grande gueule redoutée par beaucoup, voilà ce qu’était le King.

Mais ce NBA Top 10 n’est pas là pour retracer tous les exploits de celui qui s’est depuis essayé avec succès au beach soccer et au cinoche, car le nombre de lignes ne seraient pas suffisant. On parlera plutôt aujourd’hui d’un anniversaire un peu malheureux, mais qui participa aussi à écrire la légende de notre fifou du jour. Car le 23 mars 1995, si le frère de Joël fait la une des journaux, c’est bien car il sort… du tribunal. Après une condamnation dans un premier temps à deux semaines de taule pour avoir asséné le high kick le plus connu de l’histoire du foot anglais à un supporter con et bourré de Crystal Palace, l’affaire Canto prendra des proportions telles que le président Mitterrand en personne passera quelques coups de fil aux copains pour leur dire d’y aller doucement avec son ressortissant. Le mythique n°7 s’en tirera finalement avec une peine de travaux d’intérêt généraux mais surtout un nouveau gros coup médiatique en sortant une phrase restée depuis dans les annales du pied-ballon :

Quand les mouettes suivent un chalutier, c’est parce qu’elles pensent que des sardines seront jetées à la mer.

Car c’était ça Canto. Un génie accompli sur le terrain, un génie incompris en dehors. Mais c’est bien là toute la légende d’un homme élu par ses fans meilleur joueur de l’histoire des Red Devils. Une sacrée performance quand on sait que… William Prunier, David Bellion et Gabriel Obertan ont également porté ce maillot. Allez, envoyez le Top 10.


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