Derrick Rose affirme qu’il retrouvera son niveau élite à la mène : attention à la Rosanity

Le 25 oct. 2016 à 18:57 par Bastien Fontanieu

Derrick Rose
Source image : Twitter

C’est un des plus grands paris de la saison, du côté de Gotham City. Retrouver les Playoffs, certes, mais aussi relancer la carrière de Derrick alors que le phénomène rentre justement… dans sa dernière année de contrat.

Et si c’était le moment idéal pour faire taire les mauvaises langues ? Idéal, difficile à dire quand on connaît le contexte actuel, en sortie de tribunal, et avec un camp d’entraînement davantage vécu avec ses avocats que ses coéquipiers. Mais Rose avait besoin d’air frais depuis longtemps concernant le monde de la balle orange, et Chicago devenait une ville anxiogène. L’amour de Chitown n’y était plus, il fallait tourner une page et se lancer dans un nouveau challenge, une quête qui puisse lui permettre de se concentrer sur le principal et redonner de l’énergie à une ville qui chiale niveau basket. En arrivant à New York, D-Rose a vite compris que tout était en place afin qu’il cartonne et se redonne donc une chance de réussir chez les grands, et cette saison sera plus déterminante que jamais. Car non seulement Rose joue pour sa thune, non seulement les Knicks jouent pour le Top 8, mais le meneur joue aussi pour son image. Son âme de joueur, de compétiteur, l’image d’un ancien ange désormais pointé du doigt tel un vulgaire vaurien. Heureusement, lorsqu’on tend le micro à l’intéressé, la confiance reste extrêmement élevée. Et aux micros d’ESPN, le dragster s’est lâché sur la question suivante : fait-il toujours partie de l’élite à la mène ?

Oui, et je sais que j’en fais partie, cela ne représente aucune surprise pour moi. Ce n’est qu’une question de temps avant que je remette tout en place. Tout le travail énorme que j’ai fourni, tout ce qui fait que j’ai dédié ma vie à faire ce sport, ce que j’ai sacrifié. Il n’y en a pas beaucoup qui l’ont fait et qui sont actuellement en train de le faire. Ce n’est donc qu’une histoire de processus et de temps. […] Je suis très excité, on a beaucoup de bons joueurs. On est en train d’apprendre à jouer ensemble, on développe notre cohésion d’équipe. Mais cela va venir avec les expériences traversées ensemble et les matchs joués ensemble.”

Meneur d’élite ? Si Derrick est encore capable de grandes soirées au niveau du scoring, qu’en est-il de sa capacité à dominer sa matchup ? Car aujourd’hui, plus de la moitié de la Ligue possède un meneur ultra-talentueux, et c’est à se demander s’il fait même partie du… Top 15 de son poste aujourd’hui. Curry, Paul, Lillard, Westbrook, Isaiah, Lowry, Wall, Kyrie, Giannis, Kemba, Conley et Bledsoe, on est déjà à 12 meneurs de qualité. Auxquels on peut se permettre d’ajouter les Jeff Teague, George Hill, D’Angelo Russell, Goran Dragic ou Reggie Jackson du circuit. Bien évidemment, chacun son style, et il ne suffit pas que d’un classement pour déterminer si un joueur est fait pour représenter l’élite. Mais après une saison tendue à Chicago et une pression non-négligeable à gérer dans la ville qui ne dort jamais, il sera intéressant de voir comment Derrick prendra cette affaire et la traitera. Ce qui est prévu, c’est une énorme gifle dans la gueule des haters en claquant une pure saison en dragster-leader des Knicks. Ce qui se passera sera peut-être bien loin de tout ça, l’avenir nous le dira.

Dans son jeu et son adaptation à ses pépins physiques, Rose n’exclut peut-être pas que son corps a changé, mais il se voit encore dans l’élite : on aime quand les paroles sont suivies par des actes, donc au boulot.

Source : ESPN


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