Kelly Olynyk manquera probablement la reprise : Al Horford pourra-t-il vraiment assurer à sa place ?

Le 20 sept. 2016 à 08:15 par Bastien Fontanieu

Kelly Olynyk

Brad Stevens aurait certainement préféré démarrer la saison avec un groupe au complet, mais ce sera tendu car son intérieur canadien souffre encore de l’épaule, plusieurs mois après son opération.

C’était en fin de saison dernière, une blessure qui l’avait même forcé à devoir louper 2 rencontres face aux Hawks lors du premier tour des Playoffs. Kelly Olynyk était vraiment en peine, et il savait que la table l’attendait probablement pour fixer cette épaule disloquée. La question était de savoir s’il pouvait repousser la date, notamment pour aider le Canada à se qualifier lors du TQO (coucou), mais la décision la plus sage avait été prise puisque début juin le produit formé à Gonzaga passait sur le billard. Le genre de mécanique qui demande 5 bons mois afin de se remettre en place, et selon nos calculs très avancés (juin, juillet, août, septembre, octobre) il y avait déjà un début de certitude concernant l’absence d’Olynyk pour le camp d’entraînement et la pré-saison. Seulement, alors que certains clients font souvent de leur mieux et obtiennent un coup de pouce des dieux en réduisant la période de rééducation, Kelly n’a pas pu avoir cette chance et le calendrier reste le même : 5 mois, on table donc sur du fin-octobre ou début-novembre. Une situation sur laquelle A. Sherrod Blakely est revenu via CSNNE, car celle-ci impacte directement la potentielle valeur du joueur sur le marché.

Les dates envisagées pour son retour restent autour du mois prochain, mais on pourrait même pousser jusqu’au début de la saison régulière. Ne sachant pas quel sera son niveau de production lorsqu’il reviendra, il y a de fortes chances pour que les équipes intéressées par lui se retirent petit à petit. Cependant, Olynyk est un joueur à surveiller pour tout transfert possible. Il a un répertoire exceptionnel en attaque, que ce soit en tirant ou en allant vers le panier. Mais depuis ses débuts à Boston, il a été particulièrement irrégulier. Lorsqu’il avait l’avantage sur son défenseur, il préférait faire jouer les autres la plupart du temps, un aspect sur lequel Olynyk va devoir bosser en particulier.

Et en effet, on peut dire ce qu’on veut de Kelly et sa dégaine à nous replonger dans l’Allemagne des années 80, il n’empêche que le bonhomme est un pur attaquant qui progresse depuis son arrivée dans le Massachusetts. L’an dernier, en sortie de banc dans les rotations de Brad Stevens, Olynyk était un stretch idéal pour Marcus Smart et Evan Turner, plantant 40,5% de ses tirs à distance et n’hésitant pas à faire payer les défenses adverses lorsque celles-ci le pressaient un peu trop. Du coup, en loupant ce camp d’entraînement et avec une épaule qui pourrait lui jouer des tours, il faudra voir ce que Danny Ainge voudra en faire. Car mine de rien, entre Al Horford, Amir Johnson, Jonas Jerebko et Tyler Zeller, il faudra jouer des coudes pour garder sa place, sans oublier Jordan Mickey. On garde évidemment Olynyk devant Zeller et Dingo, mais il faudra flairer ce que le marché dira concernant Kelly car il pourrait servir de belle pièce pour réaliser un transfert. C’est pas comme si Boston allait encore obtenir le choix de Draft de Brooklyn dans quelques mois…

Garder Olynyk, ou l’envoyer ailleurs ? Se précipiter ou rester patient avec ce joueur ? Il faudra faire un vrai choix dans quelques mois, car sa valeur pourrait aussi bien chuter que prendre un vrai boost grâce à sa polyvalence offensive.

Source : CSNNE

Source image : Montage CBS


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