Entre deux bouchées de poulet frit, Eddy Curry cause plan de carrière avec des jeunes athlètes de l’Illinois

Le 01 sept. 2016 à 22:27 par Tarik

Devant une trentaine d’athlètes de High School, Eddy Curry a évoqué son passé de NBAer et les difficultés que peut rencontrer un espoir propulsé trop vite sur le devant de la scène

Quand Chicago le choisit en quatrième position de la Draft 2001, Curry n’a que 19 ans et vient de décrocher son diplôme dans un lycée de l’Illinois, le Thornwood High School. Ça sera son seul diplôme. À 34 ans, il déclare aujourd’hui que c’est son principal regret. Il confie que l’idée de vivre dans un dortoir, d’effectuer les rites de passage et d’empocher un diplôme universitaire auraient été “super dope” (mortel). À travers son récit, Curry pointe aux jeunes l’importance de poursuivre ses études en fac pour s’offrir des moments humainement kiffants tout en s’armant pour le futur. Passer d’une vie lambda à celle d’un sportif professionnel à gros revenus peut faire péter une durite ou deux. Parfois même juste en passant d’une franchise à une autre. Curry raconte ainsi la transition vécue entre Chitown et la Grosse pomme…

Quand j’étais à Chicago, ils nous dorlotaient. Nous étions à l’abris.
Nous vivions comme cachés et ils nous empêchaient d’entrer dans tout un tas de choses.

Puis je suis arrivé à New York et c’était l’exact opposé.
Ça été comme un boum.

Un transfert pour le moins spécial puisqu’on se souvient que ce sont les problèmes cardiaques décelés chez Curry qui avaient poussé les Bulls à vouloir s’en débarrasser. New York avait été les seuls repreneurs. Les espoirs placés dans ce big man qui usait du post up à merveille n’ont jamais été confirmés. La faute à cette histoire de coeur mais également à une hygiène de vie douteuse, à un mental défaillent et un QI basket limité. On comprend que David Stern ait voulu stopper cette tendance d’Underclassmens (ces joueurs qui se présentaient à la Draft dès la sortie du lycée sans passer par la case NCAA) qui ne servait pas le jeu.

Le témoignage de Curry est salutaire pour de jeunes oreilles prêtes à s’engager dans le monde pro. On peut aussi lui rappeler que, à l’instar du Shaq par exemple, rien ne l’empêche aujourd’hui de bûcher et de tenter le coup… Allez Eddy, lâche ce pilon et fonce !

Source : Slamonline.com

Source image : ESPN


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