Mettons tout de suite la charrue avant les bœufs : et si Ben Simmons devenait un jour un poste 1 dominant ?
Le 09 juil. 2016 à 10:23 par Giovanni Marriette
C’est la grosse rumeur qui enfle à Philadelphie depuis quelques jours. On savait Ben Simmons posséder des capacités telles qu’il pourrait à terme devenir un espèce de all-around player indéfendable, voilà désormais qu’en Pennsylvanie on l’imagine déjà prendre rapidement la mène des Sixers. Et nous on propose que tout le monde commence par se calmer.
Du haut de ses 2m08, Ben Simmons est annoncé avant tout comme un poste 4 polyvalent, tout aussi capable de démolir du défenseur dans la raquette comme de s’écarter pour enfiler des tirs comme les pâtes sur un collier de nouilles qu’on offrirait à maman une année de disette économique. On sait aussi que le garçon sait régaler ses partenaires avec un sens de la passe rarement vu pour un gabarit et un âge pareils… ce qui lui confère depuis quelques mois les comparaisons les plus flatteuses avec notamment un certain LeBron J., empereur de l’Ohio depuis 2003. La dernière lubie de sortie au sujet du n°1 de la dernière Draft ? Le faire basculer à plus ou moins court terme au poste 1, histoire de faire profiter au monde de sa vison de jeu et de son handle… Brett Brown a beau mettre un petit stop d’entrée, l’idée est lancée…
Je pense que le poste de meneur de jeu est le plus compliqué pour un rookie, d’autant plus pour une joueur ayant évolué toute sa vie ou presque au poste 4. Ben pourrait jouer à tous les postes mais il semblerait un peu irresponsable de le faire si vite, presque injuste pour lui. J’espère continuer à être créatif et ambitieux avec ce qu’il est capable de le faire et au fond de mon cœur je sais… qu’il est capable de tout ça. Brett Brown, schizophrène qui s’assume.
Souvent comparé à LeBron James de par sa capacité à attirer les prises à deux, à trois, à mille pour pouvoir ensuite trouver le copain seul-tout dans un corner, Ben Simmons aurait donc selon les observateurs toutes les qualités requises pour évoluer à la mène de son squad. Sauf que des images nous arrivent de suite au cerveau. Celles d’un LeBronne Tchemss isolé balle en main, forçant souvent le passage même si son physique inhumain lui offre la plupart du temps soit deux points soit deux lancers. La meilleure des solutions pour le petit Benny ? Apprendre au moins un petit peu les règles non-écrites de la Grande Ligue, ne pas brûler les étapes et s’atteler dans un premier temps à remettre les Sixers sur la map en faisant ce qu’il sait le mieux faire, à savoir jouer les 3/4 déménageurs à la Carmelo Anthony, voire les point forwards à la Charles Barkley/Draymond Green. Et accessoirement écouter les conseils de Brett Brown, ce dernier demeurant l’un des formateurs les plus doués de NBA malgré un ratio de victoires à faire rougir une tomate cerise.
Les premiers matchs de Summer League l’ont démontré, Ben Simmons débutera bien sa carrière NBA au poste de power “point” forward avant de glisser -peut-être- vers l’ambitieuse gâche de point guard. N’est pas LeBron qui veut mon petit, alors chaque chose en son temps.
Source texte : rantsports.com
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