Le Heat s’en sort in extremis contre Indiana : 101 à 93 en prolongation, ça passe de justesse !

Le 23 févr. 2016 à 06:47 par Bastien Fontanieu

Heat

Loin d’être la plus belle, loin d’être la plus méritée et loin d’être la plus exemplaire, la dernière victoire de Miami fût arrachée avec les ongles face à des Pacers combatifs : merci Wade et compagnie, surtout en prolongations.

Car avant même de parler de l’arrière, qui fût catastrophique une bonne partie du match avant de se réveiller enfin quand ça comptait ‘vraiment’, il faut souligner le soutien reçu par le numéro 3 et Erik Spoelstra. Déjà, et là aussi la différence fût faite en prolongation, Goran Dragic a confirmé sa bonne forme récente en claquant 24 points, 8 rebonds et 5 passes à 10/17 au tir, mais ce sont surtout ses tentatives et ses drives qui ont rassurés de nombreux fans, l’ex-gaucher des Suns refaisant surface avec grâce. Entre lui à la tête du navire et Hassan Whiteside qui faisait un nouveau chantier sous les arceaux (19 points, 18 rebonds et 6 contres dont certains bien clutch), profitant notamment de la faiblesse des Pacers dans ce domaine, le Heat a pu rester dans le match et ainsi gratter 20 rebonds offensifs dévastateurs pour Frank Vogel et ses soldats. Pourtant, les visiteurs avaient aligné les pièces au bon endroit pour repartir de Floride avec la victoire. Un money-time dessiné en partie pour un Myles Turner une nouvelle fois bluffant de confiance, un Paul George calme face à la couverture défensive imposée, après le succès inattendu à Oklahoma City le weekend dernier, les habitants d’Indianapolis faisaient une nouvelle fois parler leur patience et leur calme. Sauf que sur la toute fin de rencontre… entre deux trois séquences mal engagées et une ligne arrière catastrophique (8 points à 2/24 au tir… pour Monta Ellis et George Hill !), le tout en donnant à Wade la possibilité de se rattraper, la balance s’est inclinée de l’autre côté.

Dwyane ? Insupportable une bonne partie de la rencontre, maladroit au point de commencer par un sublime 0/10 au tir, avant de prendre des couleurs comme souvent dans les dernières minutes de l’affrontement. Un système dessiné par Erik Spoelstra pour lui avec un point de retard, et c’est tout l’Indiana qui remord à la feinte de cut ligne de fond, Flash ne faisant que son boulot en allant rentrer ses lancers. Heat by one. Derrière, puisque la soirée du vétéran devait être abominable, il fera faute sur Monta Ellis et offrira du coup deux lancers de la gagne aux visiteurs. Heureusement pour lui ? La recrue des Pacers tremble et ne rentre qu’un tir sur deux. Tie-game. Tout le monde en prolongation, voyons qui aura le matos nécessaire afin de boucler l’affaire. Le genre de petit jeu auquel le Heat survivra, notamment aux lancers et sous l’intimidation de Whiteside, qui forcera les visiteurs à devoir rendre les armes. Une défaite qui fait mal, une nouvelle serrée à Miami, une nouvelle en prenant ce foutu système dessiné par Spoelstra et auquel Vogel semble prendre systématiquement. L’emporter à la maison quand Wade est à 4/21 au tir, qu’il perd 5 ballons, que Luol Deng se retourne un doigt et que le Heat tire à 2/13 de loin ? Un challenge validé pour les soldats de Pat Riley, qui en profitent donc pour s’offrir le podium à l’Est et tamponnent un troisième succès de suite. Le tout, sans, Chris, Bosh.

Miami sur troisième ? Miami troisième. Voilà à quel point cette Conférence Est peut basculer d’un soir à l’autre, voilà pourquoi les succès arrachés de l’un valent double et les défaites vendues de l’autre comptent triple. Côté Indiana, il faudra finir le boulot la prochaine fois, un peu comme à Oklahoma.

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Source image : WSVN


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