Anderson Varejao remercie les fans des Cavs : avant de s’excuser pour son titre en juin ?

Le 22 févr. 2016 à 14:57 par David Carroz

Avant de rejoindre les Warriors pour éventuellement barrer la route de LeBron James et ses potes dans leur rêve de titre, Anderson Varejao a tenu à s’adresser aux fans des Cavs, histoire de les remercier de leur accueil et de les caresser dans le sens du poil. N’en déplaise à Jooks, il y a des personnes qui kiffent vivre à Cleveland, et qui prendraient même leur retraite là-bas. C’est le cas de l’intérieur brésilien dont TrashTalk vous traduit la lettre adressée aux habitués de la Quicken Loans Arena et aux autres habitants de l’Ohio soutenant la franchise NBA locale.

Chers fans des Cavs partout dans le monde,

Au cours des douze dernières années j’ai eu l’honneur de représenter la ville de Cleveland et l’organisation des Cavaliers, et j’en serai toujours reconnaissant. Débarquer d’Espagne à l’âge de 21 ans n’a pas été facile mais dès que j’ai enfilé un maillot des Cavs et que je suis entré sur le terrain, je me suis senti comme à la maison.

Il y a des saisons où on a bien joué ensemble, d’autres où on a lutté ensemble. On a fait des parcours en Playoffs, on a joué le titre. Au cours des douze dernières saisons on a eu beaucoup de hauts et de bas mais peu importe la production sur le terrain une chose n’a jamais changée, l’inébranlable soutien de vous tous, les fans.

Que vous regardiez la télé, écoutiez la radio ou que vous vous époumoniez à la Q, nous avons senti votre énergie et votre soutien. Les fans des Cavs sont simplement les meilleurs.

Il n’y a rien qui ressemble au fait de marcher dans la rue lors d’une froide journée et d’entendre les fans crier votre nom, puis ensuite s’arrêter pour discuter avec ces mêmes fans. Rien de mieux que de regarder dans la foule de la Q et de voir 20 000 personnes porter une perruque pour aller avec vos cheveux. Ce sont des sentiments que je chérirai pour le restant de mes jours et que je n’oublierai jamais.

De la même façon que le Brésil possède une place spéciale dans mon cœur, Cleveland est aussi devenu une partie de moi. Je considère tout le monde dans l’organisation comme faisant partie de ma famille- du propriétaire, l’ensemble du front office, tous les coaches que j’ai eus au cours des années et chaque employé peu importe son rôle – merci.

La ville de Cleveland est vraiment un endroit spécial.

J’ai vu des joueurs et des entraineurs aller et venir, mais à travers cela tout ce que j’ai toujours su c’est que Cleveland est l’endroit où je veux prendre ma retraite. Mais la vie ne fonctionne pas toujours comme on le souhaite et au final, dire que “c’est un business” est malheureusement vrai.

Cela étant, je vous dis au revoir. Mais encore plus important, je vous dis merci. Merci pour votre soutien. Merci d’être venus chaque soir, que nous gagnions ou perdions. Et merci de m’avoir donné les douze meilleures années de ma vie.

La maison se trouve là où est le cœur, et mon cœur sera toujours à Cleveland.

Anderson Varejao

Des sentiments forts qui ne l’empêcheront pas de rejoindre les Warriors pour avoir l’opportunité de gagner un titre NBA avant Cleveland. En même temps, il n’allait pas signer à Philly non plus pour faire plaisir aux Cavs. Quant à son souhait de finir sa carrière dans l’Ohio, il reste jouable : il doit juste attendre la fin de la saison pour être autorisé à retrouver sa franchise de cœur. L’envie sera-t-elle réciproque ?

Source : cleveland.com

Source image : Jeff Hanisch-USA TODAY Sports via fansided.com