Sortez le Sopalin, les Warriors enchaînent : après le +34 à Cleveland, +31 face aux Bulls…

Le 21 janv. 2016 à 06:08 par Giovanni Marriette

Les Warriors nous avaient habitué à choker lorsque le #MercrediPanzani pointe le bout de son nez et on sentait poindre un éventuel coup de moins bien après la raclée donnée aux Cavs lundi soir ? On vous met un gros stop direct, les Dubs ont corrigé les Bulls. Avec une règle en bois, un fouet et un taser…

C’est donc un mercredi soir que les Dubs avaient laissé filer deux de leurs quatre défaites, face aux Mavs et plus récemment contre Denver. On attendait donc un éventuel coup de mou pour des Warriors qui ne semblent pas trop kiffer les pâtes, et après avoir écœuré LeBron James et sa cour avant-hier, le timing était parfait pour une belle surprise. Sauf que Golden State en 2015/16 c’est Zizou contre le Brésil en 2006, c’est Nadal depuis dix piges à Roland-Garros. Soit un bulldozer qui terrasse tout ou presque sur son passage. Et on est désolé pour les Bulls, ce soir GS était tout simplement, une nouvelle fois, injouable…

Un premier quart-temps aux allures de battle entre les MVP 2015 et 1977 et à ce petit jeu-là c’est Stephen Curry qui domine Derrick Rose puisque si le meneur des Bulls compile déjà 15 points en dix minutes, Stéphane en est déjà à 10 unités assorties de six passes, et surtout ce sont les Warriors qui virent en tête 34-18. Allez hop match plié, faites nous péter Cameron Bairstow. Car si, comme d’hab’, Curry et ses potes font l’écart dès le premier quart, le score ne cessera plus d’évoluer en faveur des champions en titre… +19 à la mi-temps, +24 après trois quarts-temps et donc +31 au final, avec une demi-douzaine de demi-molles à l’actif de tous les fans des Dubs. Parce que si le score est évidemment flatteur face à une équipe des Bulls qui n’est pas non plus tombée de la dernière pluie, c’est plus dans la construction de cette nouvelle démo que le plaisir nous remplit les yeux de larme de joie… 13 joueurs sur la feuille, 13 joueurs qui marquent, un Harrison Barnes qui démontre une nouvelle fois qu’il est bel et bien de retour en pleine forme, un Bogut en roi du hustle de crado, un banc carrément hallucinant d’efficacité grâce notamment à Andre Iguodala (tut tut 6th man of the year), Leandro Barbosa (le mec qui fera le 100m en 10 secondes à 50 ans) et Shaun Livingston aka le meilleur meneur de la ligue en post-up. 59 points cette nuit pour les cinq hommes sus-cités, un bonheur quand on sait que les Splash Cinglés y sont allés de leur carton habituel, Klay Thompson terminant avec 20 pions à 7/16 alors que Baby Face posait tranquillement 25 points, 7 rebonds, 11 passes, 14 sourires, 51 protège-dents mordillés et un dunk main gauche…

Côté Boules, si Bobby Portis a profité du blow-out pour se gaver de tickets (16 points à 7/14, 8 rebonds), Derrick Rose aura géré la première mi-temps et Jimmy Butler la seconde alors que Pau Gasol aura contribué à la soirée spountch en mettant la banane à tous les habitants des alentours de Lille avec un délicieux 0/8 aux tirs, sponsorisé par Draymond Green enterprise. Score final 125-94, les Warriors continuent leur parcours de santé en atomisant quasiment tout ce qui se présente sur leur chemin et on attend désormais un tout piti Spurs-Warriors lundi prochain. Et alors là c’est même plus du Sopalin qu’on vous conseille mais alors carrément une couche-culotte taille Glen Davis tellement ça va fuiter de partout…

Merci messieurs, c’était une fois de plus très agréable. La prochaine fois, essayez au moins de laisser un peu de suspense jusqu’au dernier quart-temps. Au moins par respect pour vous adversaires.

Stats Warriors Bulls

Stats Warriors Bulls

Source image de couverture : espn.com

Source stats : nba.com


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