NBA Top 10 du jour : flash-back sur la plus grosse bifle de l’histoire de Roland-Garros

Le 16 janv. 2016 à 08:16 par Giovanni Marriette

Top 10, Top 5

Qui dit Top 10 NBA dit cerveau qui fume. On continue donc notre ballade dans les méandres de l’histoire en vous parlant ce matin d’un jour noir pour l’un de nos compatriotes, sportif de surcroît. Un dénommé Thierry Champion, qui vécut en ce jour maudit du 27 mai 1993 ce qu’un sportif peut vivre de pire dans sa carrière. Une fessée, une branlée, une raclée, appelez-ça comme vous voulez mais une chose est sûre c’est que ce jour-là, le talc était le bienvenu sur les fesses de Titi…

Nous sommes donc le 27 mai 1993 et si l’OM sort tout juste d’une victoire en Coupe d’Europe des Clubs Champions grâce à Basile Boli, que Vitrolles a également rossé l’Europe en handball… et que Fréderic Forte et le CSP ont offert quelques semaines plus tôt à la France son premier titre de Champion d’Europe dans un sport co. (quel printemps !), le tennis bleu-blanc-rouge a lui bien du mal à exister, malgré la victoire en Coupe Davis deux ans plus tôt. Et l’opus 93 de Roland-Garros ne va pas échapper à la règle puisque pas un seul de nos coqs ne dépassera cette année-là les 1/16èmes de finale. Mais si l’on a décidé aujourd’hui de vous parler de balle jaune, c’est donc en l’honneur d’un certain Thierry Champion, qui n’aura, en ce 27 mai 93, pas du tout, mais alors pas du tout bien porté son blase…

172ème joueur ATP à l’époque des faits (ce qui est bien mais pas top, poke Commissaire Bialès), Titi Champion est un espèce de Ramon Sessions du tennis. Entendez par là un bon joueur mais dont tout le monde ou presque se fout. Sauf qu’au moment de rentrer sur le cours en ce 27 mai, il ne sait pas encore qu’il va rentrer dans l’histoire du tennis. En moins d’une heure. Car en face de lui pour ce deuxième tour de Roland se dresse un dénommé Sergi Bruguera (à qui l’on souhaite aujourd’hui un feliz cumpleano), onzième meilleur joueur du monde au moment des faits. Les Espagnols sont alors à la terre battue ce que les Indiens ou les Hollandais sont au hockey sur gazon et le pauvre Thierry va vite se rendre compte que ce jour-là… il aurait mieux fait de rester posé devant Derrick ou Rintintin. 1h de jeu, un score psychédélique de 6/0, 6/0, 6/0, 28 petits points marqués et la honte du siècle pour la réplique française de Bjorn Borg, avec le bandeau mais pas le talent. Maigre consolation, son adversaire remportera cette année-là le tournoi mais trop tard, le Guinness Book lui tend déjà les bras…

Si l’ami Champion avait pourtant enchaîné de bonnes perfs lors des deux saisons précédentes, ce triste jour est sans doute resté gravé dans sa mémoire encore plus profond qu’un jour de cuite au pastis chaud. Car si les blow-outs sont légions en sport co. (on se souvient du 10-0 des Français face à l’Azerbaïdjan, du 156-73 du Team USA contre le Nigeria en 2012…), prendre une telle bifle dans un sport individuel doit quand même vous percer un drôle de deuxième trou au derrière…

Voici donc l’histoire d’un Champion devenu Loser l’espace d’un match de tennis. On vous laisse désormais, comme chaque matin, prendre des forces avec l’habituel Top 10 de la nuit. Pas de blow-out sanglant à noter ce matin à la vue des boxscores donc on se concentre sur nos amis tennismen en souhaitant une nouvelle fois un bon anniversaire à Sergi mais surtout du courage à tous ceux qui vivront dans leur vie “un jour sans” en mode Titi…

 

Source image de couverture : @artkor7

Source vidéo : youtube / welovetennis.fr


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