Les Spurs battent les Cavs 99-95 et restent invincibles à la baraque : ça devient ultra solide là…

Le 15 janv. 2016 à 06:34 par Giovanni Marriette

C’est le match que tout le monde attendait. Plus encore que le nouveau Star Wars il y a peu, plus encore que l’indice du CAC 40. Et franchement ? La rencontre entre les deux squads a tenu toutes ses promesses. Un gros match de basket, avec de l’intensité, de la défense, et tout le monde ou presque au rendez-vous… On débriefe !

Que demander de mieux bordel ? Des Cavs qui massacrent tout sans mâcher depuis bientôt trois semaines face à une équipe des Spurs qui joue à la perfection et qui n’a pas perdu à domicile depuis la naissance d’Andre Miller ? Des match-up entre “Uncle Drew” et Toni Pi ou encore LeBron et “Caouaille” ? La possible bise entre Timofey Mozgov et Boban Marjanovic ? On est d’accord, le match de ce soir était le rendez-vous à ne pas manquer pour tout bon fan de basket qui se respecte un tant soit peut. Et première indication, le Cavalier a la dalle en ce jeudi soir et l’Éperon a pour sa part du mal au réveil… Résultat, 20 points marqués par les Texans au premier quart mais surtout 32 encaissées, bien loin des standards de la maison cette année, ceux-là même qui font de SA la meilleure défense de la ligue et de très très loin. En même temps pour le moment c’est Gérard qui gère la buvette et quand notre Gégé est en forme (10 points à 4/5), même dix Spurs n’y changeraient rien…

Mais comme souvent, Gregg Popovich va trouver les mots, vraisemblablement “bougez-vous bande de blaireaux”, et le collectif des Spurs se met doucement en place au deuxième quart-temps. Et si LaMarcus Aldridge peine à être servi dessous, c’est notre Tony Parker national qui passe en mode Slovenia 2013 pour expliquer à “Uncle Drew” qui est le vrai Tonton. LeBron James enclenche pour sa part le mode tchou-tchou en profitant de la sortie de la colle “Super Kawhi” pour enfin aller marquer quelques points. Les Spurs recollent à six points à la pause et on se dit à ce moment-là qu’on s’apprête à vivre une deuxième mi-temps fort plaisante, même s’il est tentant d’aller faire un tour sur l’écran d’à côté pour assister à l’expo Butler…

A l’AT&T Center en tout cas, on a ressorti les barbelés et le DPOY 2015/2016/2017/2018/2019 et 2020 étouffe LeBron James au fur et à mesure que les Texans reviennent dans la partie. Les rotations font leur taff et si du côté des gars de l’Ohio le tandem Delly/Tristan fait des siennes, le banc du Pop n’est pas en reste puisque c’est David West aka Jean-Michel Sécurité qui se charge de durcir encore un peu plus le délire de ce match. Après avoir pris 32 points dans les dents durant le premier quart, les Spurs n’en prennent que 41 sur les deux suivants et ne sont plus menés que 73-72 à l’entame des douze dernières minutes. Le moment choisi par Kawhi Leonard pour resserrer encore plus les menottes de sa victime du soir, le moment venu également pour les Spurs de se mettre à marquer les paniers qui comptent. Ultra-solides, Patty Mills de loin, Toni Pi de partout et Tim Duncan de près vont donner un petit matelas de confort aux Texans et la barre des dix points se rapproche dangereusement pour des Cavs qui craquent devant tant de justesse. Et c’est finalement le patron français qui va s’en aller expliquer aux Cavs que cette année personne ne gagne dans le Texas en ponctuant sa soirée porno de la meilleure des façons alors que son franchise player se charge de l’épauler au scoring mais aussi des highlights en allant planter un tomar sur un rebond offensif, en prenant le soin de claquer la bise au plafond de la salle. Les Spurs s’imposent finalement 99-95 dans un vrai match de basket, entre deux équipes au point et au jeu monstrueusement costaud… LeBron James termine avec 22 points à 9/17, Tristan Thompson joue l’un de ses meilleurs matchs de la saison avec 18 points, 14 rebonds mais un air-ball aux LFS. Kyrie Irving ne réitère pas pour sa part le carnage de la saison passée et se limite à 16 points en laissant le Talent d’Or du match à son vis-à-vis français, qui compile 24 points à 11/18. Kawhi Leonard ajoute son écot habituel avec 20 points, 10 rebonds et 5 passes.

Dans ce jeu de – très – costauds, les Spurs envoient donc un message à LeBron et à toute la Ligue avec cette 32ème win de suite à la maison. Pour venir gratter une victoire à l’AT&T il faudra être soit très très fort, soit très chanceux. Ça n’est en tout cas pour ce soir et les hommes de David Blatt repartent donc avec une défaite dans les valises. Des conclusions ? Certainement pas. La confirmation que l’on a affaire à deux équipes qui pourraient bien se retrouver en Finales NBA ? Assez probable. On laissera le soin aux Dubs d’envoyer leur réponse le 25 janvier prochain face aux Spurs…

Stats Spurs Cavs

Stats Cleveland

Source image de couverture : Twitter – @ESPNNBA

Source stats : nba.com


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