Kobe Bryant gère son calendrier de l’avent : après le 1/14 au tir, voici le 2/15 face aux Pistons

Gêné par une vieille gastro qui avait presque remis son match à Détroit en question, Kobe a finalement joué face aux Pistons et les Lakers ont pris une leçon : 111 à 91, malheureusement on est venu avec des briques dans la hotte…

C’est un sujet dont on ne souhaitait plus parler car l’annonce de sa retraite occupait la majeure partie du paysage médiatique lié à la balle orange, c’est un détail du jeu qu’on ne voulait plus aborder après l’avoir vu renaître le temps d’un soir à Washington, mais hier soir dans le Michigan la légende vivante a envoyé une nouvelle fois du parpaing très frais avant de rejoindre les vestiaires, trop gêné au niveau de son estomac. Avec 26 minutes de jeu à son compteur dont la totalité derrière au score (les Pistons ont commencé la partie avec un 15-0 bien agressif), le ‘Mamba’ n’a malheureusement pas pu proposer une nouvelle performance héroïque, et quelque part on ne l’attendait pas vraiment. Ce qu’on attendait, c’était plutôt cet hommage réservé au bonhomme et proposé par la franchise de Motown, le palmarès de Kobe étant déroulé en introduction des joueurs avec une standing ovation retentissante avant la rencontre. Pourtant, l’histoire unissant Bryant aux Pistons est bourrée d’épisodes peu joyeux comme les Finales de 2004, mais on a une nouvelle fois eu droit à un KB souriant, prenant du plaisir sans vraiment se poser de questions sur sa sélection de tirs, une liberté totale qui nous a poussée à créer un nouveau jeu : le remplissage du calendrier de l’avent, par le numéro 24.

Le but ? Extrêmement simple. Avec des résultats collectifs dont on n’a plus rien à faire du côté de Los Angeles, la protection du choix de Draft étant assuré à merveille par Byron Scott, il faut davantage rire que construire un drame autour des pourcentages de Kobe cette saison. Plus il en tente ? Mieux c’est, plus ou moins. Car même si on comprend Nick Young, qui souhaite remporter des matchs comme hier soir en giflant Anthony Tolliver dans un duel déjà perdu, les espoirs de groupe sont équivalents au chiffre zéro aujourd’hui. Du coup, on compte sur l’arrière pour remplir son calendrier et ainsi valider notre petit grille personnelle. Chaque mois de l’année doit être représenté avec une superbe performance au tir, ce que Kobe a déjà géré en seulement six semaines de compétition : de janvier à août, c’est dans la poche.

1/14 face aux Warriors (1 comme janvier).
2/15 face aux Pistons hier soir.
3/15 face à Dallas.
4/19 face à Atlanta.
5/16 face à Brooklyn.
6/22 face à Portland.
7/20 face à Portland, again.
8/24 face à Minnesota.
10/24 face à Washington.

Il nous manque donc les mois de septembre (9), novembre (11) et bien évidemment décembre (12) pour que la grille soit complète, trois feuilles difficiles à remplir car cela demande un temps de jeu assez important et un minimum de précision au tir. Face aux Raptors, justement ce lundi ? Une équipe que le ‘Mamba’ connaît bien selon plusieurs sources, puisqu’il a déjà proposé des matchs assez douillets en carrière contre les Dinos, dont un plutôt connu en 2006. Reste à savoir si la gastro empêchera la star de jouer au Air Canada Center, lieu de pèlerinage pour tout fan qui se respecte après la démonstration offerte à l’époque du numéro 8. S’il se présente avec ses affaires chez Drake et compagnie ? On espère au moins cocher septembre, surtout avec DeMar DeRozan en face qui tentera tout pour offrir une feuille de tirs encore plus dégueulasse.

Allez, on croise les doigts pour que le repas de demain midi ne finisse pas sur le parquet, on a une grille à gérer et un vrai objectif à atteindre. Déconne pas Kobe, il faut respecter le calendrier de l’avent pendant le mois de Noël, c’est la tradition.

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