Sixers – Lakers, 103-91 : le 1er décembre 2015, ce jour qui fera date dans l’histoire du lol

Le 02 déc. 2015 à 05:06 par Giovanni Marriette

On l’attendait tous, plus encore que le réveillon du 31 ou que tout autre évènement d’ailleurs. Et le moins que l’on puisse dire c’est que l’on n’a pas été déçu. Un Kobe “Bryantesque”, un public bouillant et même un mini barfight… Bref, le “Gerbico premier du nom” a tenu toutes ses promesses !

Et on s’excuse d’avance pour ceux qui étaient à la bourre cette nuit car le festival n’a pas mis bien longtemps à débuter. Sûrement chauffé à bloc par un accueil énorme de la part d’un Wells Fargo Center tout acquis à sa cause (sûrement car les fans ne connaissent pas le nom des joueurs de leur équipe), Kobe Bryant va nous envoyer l’un des débuts de match les plus oufissimes de ces dernières années. Cinq ballons, cinq tirs du parking dont trois qui font ficelle après avoir fait danser Covington comme une vulgaire Mia Frye, les 11 premiers points des Lakers pour lui et les millions de fans réunis devant leur télé ou leur PC se prennent à rêver d’une nuit psychédélique qui pourrait rentrer dans l’histoire du sport, dans l’histoire de l’humour et dans l’histoire tout court.

Sauf qu’en face, Bobby Covington et Isaiah Canaan respectent le Mamba et répondent du tac-o-tac. On est parti pour un véritable All-Star Game et pour voir un mec défendre, il faut attendre… on attend toujours en fait. Et si les deux équipes nous offrent un spectacle plaisant fait de grand n’importe quoi en attaque, à ce petit jeu ce sont les Lakers qui font la course en tête, malgré un Kobe qui continue à prendre des tirs en pagaille mais qui a décidé de ne plus en rentrer aucun, histoire de ne pas trop gonfler son pourcentage qui, rappelons-le, est cette année de -40%. La mi-temps est atteinte sur le score de 58-50 pour les Lakers et on se dit à ce moment-là que le 0-82 n’a jamais été aussi proche pour les Sixers… Mais malgré tout, si cette équipe affiche un évident manque de talent, on ne pourra pas lui reprocher son manque d’envie. Et c’est à ce titre que le tournant du match va arriver au milieu du troisième quart puisqu’à la suite d’un accrochage entre deux hommes du même gabarit (Isaiah Canaan : 1m34 et Roy Hibbert : 3m12), ce dernier ainsi que Jerami Grant (va falloir en reparler de cet avion de chasse d’ailleurs…) vont prendre chacun une petite technique et lancer définitivement la course à la victoire, après un accrochage où l’on notera tout de même que Jahlil Okafor s’est étrangement tenu à carreau. A ce moment-là les Sixers viennent de repasser devant et on s’attend à un quatrième quart-temps épique…

 

Et au petit jeu de qui sera le plus nul, les Lakers vont faire un sacré effort dans les dernières minutes, pas aidés il est vrai par un Jordan Clarkson qui n’avait apparemment pas compris le but du jeu car le jeune fifou commençait à ce moment-là à rentrer des tirs. Quelle idée… Fort heureusement pour les hommes d’un Brett Brown halluciné, le sophomore des Lakers sera le seul californien à jouer au basket dans les dernières minutes et plus le temps passe, plus le monde comprend qu’il va donc se passer quelques chose d’exceptionnel, que vous pourrez raconter à vos enfants, que vous ne vivrez peut-être qu’une seule fois dans votre vie. CAR OUI, LES SIXERS S’IMPOSENT finalement 103-91, les joueurs enchaînent les tours de terrain, signent des autographes, font la chenille et étreignent Kobe Bryant, qui dit-là au revoir à sa ville, puisqu’il n’y remettra donc plus les pieds en tant que basketteur NBA.

Un Kobe qui termine la partie avec ses stats habituelles, l’option “home” en plus (20 points à 7/26 au tir, 4/17 des tribunes) alors que pour les Sixers Robert Covington confirme sa bonne forme actuelle avec 23 pions. Un beau match dans l’ensemble d’une grande partie des joueurs de Phila, Jerami Grant, Jahlil Okafor ou Nerlens Noël prouvant pour le coup que ces 18 défaites d’affilée n’enlèvent en rien leur talent et qu’avec du boulot les résultats finiront forcément par arriver. Ce sera peut-être en 2025 mais ça arrivera.

On sort donc les trompettes, le champagne et la coke, les Sixers ont gagné et ça n’arrivera peut-être plus avant le mois de février alors on espère que vous en avez profité… Big up évidemment aux Lakers et à Byron “toujours plus loin dans la honte” Scott, sans qui tout ça n’aurait évidemment pas été possible. On vous laisse désormais pour quelques heures, parce qu’avec toutes ces conneries on a même pas eu le temps d’aller vomir.

Boxscores

Stats Lakers

Source : nba.com

Stats Sixers

Source : nba.com

Source image de couverture : montage via Ronald Martinez – Getty Images

Source vidéo : youtube.com


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