Lettre au Père Noël : TrashTalk s’adresse à Santa pour passer un 25 de rêve et 2016 au top !

Le 02 déc. 2015 à 07:56 par Bastien Fontanieu

TrashTalk

Il fallait bien que la rédaction se rassemble, en ce début de mois de décembre, pour envoyer une liste complète de cadeaux concernant la saison en cours et les mois à venir. Le timbre est léché, l’encre enfin sèche : y’a plus qu’à envoyer comme dirait l’autre.

Chaque année, les petits zenfants -et même les grands- envoient leurs demandes les plus folles au gros barbu tout rouge qui vole sur un traîneau géré par des rennes, un délire qui vient tout droit de Las Vegas Parano si on y regarde de plus près. Mais rien ne sert d’analyser les fêtes de fin d’année, car comme dirait Brett Brown depuis quelques heures : la magie de Noël, ça ne se discute pas. On a donc chacun pris une plume, pensé à ce qui serait top pour clore 2015, lancer 2016 sur les meilleures roues et continuer sur la voie actuelle, celle d’une NBA encore plus belle, plus grande et plus forte. Voyons voir ce que la rédaction a bien pu demander cette fois-ci…

# Lettre numéro 1

Cher Papa Nerlens, tout d’abord je suis surpris car je te pensais plus barbu et moins chevelu. Bref, tu tombes bien car cette année je suis peut-être un peu relou mais j’ai beaucoup de choses à te demander. La première est une victoire des Spurs en juin, avec Tim et Manu qui annoncent la fin de leur carrière en embrassant leur bague de champion. Tu m’amèneras aussi des Kleenex par la même occasion. Deuxième chose, peux-tu faire en sorte que Byron Scott dégage avant 2016 ? Ça permettrait à mon Kobe d’être utilisé à sa juste valeur pour son tour d’honneur… Et tiens, pêle-mêle et rapidement car je sais que tu as du taf : une paire de ciseaux pour Kevin Love, des implants pour LeBron, du scotch pour tous les Clippers et surtout pas de couvercle pour Curry. A plus le vieux.

# Lettre numéro 2

Salut Santa, il n’est pas dans mes habitudes de réclamer mais là, il y a trop de choses à régler donc voici une petite liste qui si elle était exaucée ferait de moi le plus heureux des fans de basket : une franchise pour mon gars Nate, des genoux, un œil et des chevilles pour Derrick, un playbook pour Billy Donovan, une tablette qui marche dans tous les sens pour Randy Wittman (optionnel ça), des coéquipiers en état de marche pour Anthony Davis et une bouteille de ton meilleur whisky pour Jason Kidd (avec une petite canette de cola). Ah oui et merci d’expliquer à ton fils qu’il ne suffit pas de se laisser pousser la barbe la plus swagg du Texas et de mettre un costume rouge pour être un bon professionnel. Allez, on se voit dans la nuit du 24…

# Lettre numéro 3

Hello Père No-Hell, what’s up ? Cette année j’ai été très sage et très assidu devant mon écran pour admirer cette grande ligue qu’est la NBA et je vais donc te faire une liste assez large, comprenant tout d’abord des demandes assez importantes, mais pas secondaires commes les deux dernières qui suivront. Ainsi, commençons par le début, je souhaite le retour d’une franchise à Seattle, avec KryptoNate et Terrence Williams dans le roster, la renaissance de la mentalité des Bad Boys aux Pistons, un expéditif et festif licenciement pour Sam Hinkie avec des confettis, un joli contrat pour Evan en fin d’année et le titre de DPOY à Rudy (dis, ça passe les cadeaux en décalé ?), Jason Williams head coach quelque part pour le fun, et la création d’un événement annuel rapprochant la NFL et la NBA. Mais ce que je souhaite par dessus tout cher barbu bedonnant, c’est que ceux qui critiquent (parfois à juste titre) les joueurs pour l’évolution actuelle du jeu, devenu plus soft qu’une bulle de savon, s’en prennent avant tout aux têtes pensantes de la ligue, et surtout que pendant la nuit de ton habituelle distribution de cadeaux, rien que cette nuit là, il n’y ait pas de superstar calls et que chaque action soit arbitrée de la même manière quels que soient les joueurs concernés afin de ne pas oublier que c’est du sport avant d’être du business. Thanks dude.

# Lettre numéro 4

Petit Papa Noël, quand tu descendras du ciel avec des jouets par milliers, n’oublie pas mes sneakers taille 45. Je peux même en préparer deux paires si tu préfères, car j’avoue avoir été plus gourmand que Glen Davis et Deron Williams réunis cette année. Mais trêve de plaisanterie, laisse moi commencer ou on risque d’aller en overtime. Au lendemain d’une soirée bien arrosée avec Gérard le 24, mon kiff serait de découvrir au pied du sapin un billet d’avion A/R Charlotte – Toronto au nom de Nico pour le mois de février, des nouvelles cervicales pour Steve Kerr, un cerveau pour Jahlil parce qu’il a déjà tout ce qu’il faut dans les mains et un cutter pour que les designers de la NBA retirent enfin ces vilaines manches qui servent de dentelle à LeBron James. Comme Derrick Rose, j’ai une confiance aveugle en Isaiah et tes autres lutins pour prendre soin de ma commande. Et si jamais il reste un peu de place sur ton traîneau, sache que le prochain CD de Dame DOLLA m’aiderait beaucoup à patienter avant la venue de Ben Simmons à Rip City. Je ne te retiens pas plus longtemps, je sais que tu as du travail. On se voit bientôt de toute façon !

# Lettre numéro 5

Lussa-lussa Nerlens. La forme ? Je sais, je n’ai pas toujours été sage et j’ai beaucoup critiqué tous mes idoles, passant parfois pour un hater. Mais je sais que tu maitrises le second degré et que tu seras faire la part des choses, tel un Gérard sélectionnant un tir. Si c’est le cas, voici ma liste, non exhaustive bien entendue, je te fais confiance pour compléter : un livre “Les lancers francs pour les Nuls”, à donner de toute urgence à Drummond et Jordan, quelques victoires pour les Sixers (mais pas trop, qu’ils aient quand même le premier pick), des physiques dignes de ce nom pour D-Rose, Jabari Parker et Anthony Davis parce qu’il y en a marre de voir les talents chicagoans squatter l’infirmerie – pour D-Wade laisse tomber, c’est trop tard pour sauver ses genoux -, des mouchoirs pour les Clippers et surtout, plus que tout, le licenciement de Byron Scott en espérant que cela sera suffisant pour sauver la fin de carrière de Kobe Bryant. Après, si tu souhaites redonner son niveau de 2014 à Jooks et le convaincre que les Bleus c’est cool, je prends aussi. Mais je sais que c’est beaucoup te demander.

# Lettre numéro 6

Salut mon p’tit père, ton seul et unique shift de l’année à grands pas alors je ne serai pas long ni trop exigeant avec ta state d’invention commerciale religieuse créée de toutes pièces pour aliéner les cerveaux insouciants de la jeunesse. Tout ce que je te demande pour ce Noël 2015 des moins joyeux, la faute à une actualité moribonde et un climat déplorable, c’est un peu de gaité, de bonheur histoire de se réconcilier avec l’existence. Plus précisément, j’aimerai que mon divin “Gérard” remporte un deuxième titre de meilleur Sixième Homme, que mes Knicks regoûtent aux joies des Playoffs, que les Spurs ne remportent pas de sixième titre et qu’ils s’en aillent tous, la main dans la main. La sauvegarde de notre chère Grande Ligue en dépend alors j’espère sincèrement que tu feras le boulot avec ton traîneau et tes rennes homologués par le sieur Adam Silver. A toute, illsutre barbu imaginaire…!

# Lettre numéro 7

Cher Chuck Hayes. Cette année, pas de folies car on a déjà été bien gâtés l’an passé, et chez nous il en faut peu pour être heureux. On regrette simplement que la commande SE34Q7P ne fût pas enregistrée en 2014, car elle ne demandait qu’une simple médaille d’or à l’EuroBasket. Apparemment, le livreur est resté bloqué au péage de Villeneuve d’Ascq, un oubli sur lequel on n’a pas voulu revenir, par politesse. On veut donc juste te dire qu’un petit France – Team USA en Finale des JO à Rio, ce serait de la bombe de balle, sur TF1 et avec une victoire pour la der des der de Tony et Boris dans nos rangs. C’est gérable ? Pas de feintes cette fois-ci, tu peux même offrir le pire bilan de l’histoire aux Lakers et Sixers s’il le faut, ou bien un titre aux Clippers en battant les Raptors. Ne t’occupes pas des blessés, on en aura quoi qu’il arrive donc ça tu laisses. Tout ce qu’on demande, c’est un gros feu d’artifice bleu, blanc et rouge au Brésil. Sachant qu’on a pas mal douillé sur l’Hexagone en 2015, ce serait la moindre des choses que de nous faire pleurer… de joie en 2016. On te laisse gérer, pas d’oubli cette fois-ci ! La bise.

C’est dans la boîte ! Dans quelques heures, les lettres seront collectées et certaines finiront par être sélectionnées sur le bureau du Père Noël. On croise les doigts pour qu’une des nôtres termine dans le dernier carré, et vous que souhaitez-vous pour cette belle fin d’année ?

Source image : cestpasmoiquilaifait.hautetfort.com


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