Bradley Beal se sent bien à Washington : quelqu’un lui a dit que ce n’est pas lui qui décidait ?

Le 06 nov. 2015 à 10:45 par Giovanni Marriette

Auteur d’un très bon début de saison avec les Wizards, Bradley Beal postule cette année pour le trophée du MIP et pourrait très bien emmener une solide équipe de Washington vers les sommets à l’Est. Malheureusement pour lui, son blase sera associé à un autre toute l’année, qu’il le veuille ou non…

Dire que Bradley Beal a réussi son début de saison n’est pas un mot assez fort. 3 victoires en quatre matchs, plus de 25 points de moyenne à quasiment 50% du parking, un game winner face aux Spurs… Le jeune arrière (22 ans) des Sorciers est dans une forme olympique et pose déjà ses jalons dans la course au MIP en même temps qu’il installe les Wizards parmi les équipes de tête de la Conférence Est. Dans ce beau tableau, Brady se sent bien et il ne se cache pas pour le dire, au cas où les oreilles des décideurs de la franchise traîneraient par là, lui qui sera restricted free agent dans quelques mois :

C’est ici que je veux être. Je ne regarde pas ailleurs et je ne cherche pas non plus à partir jouer où que ce soit d’autre. Je crois en cette équipe et j’en suis l’un des piliers. J’ai envie d’être là et j’espère que les dirigeants le savent, même si je suis presque sûr qu’ils le savent très bien… Je sais que tout ça reste du business mais je ne peux pas laisser ça influer sur mon jeu. Tout ce que je veux c’est jouer et mériter le moindre penny que je gagne. Si c’est le max, c’est le max, si ça ne l’est pas tant pis. Je veux juste me pointer, jouer et me dire que j’ai donné le maximum.

Si l’on est tous d’accord pour valider certains propos du jeune sniper de D.C., on doit quand même prévenir Bradley que la NBA n’est pas un monde de Bisounours et que si les Wizards veulent mener à bien leur mission de récupération de Kevin Durant, les dirigeants de la franchise devront probablement se débarrasser de leur arrière titulaire puisqu’il sera alors impossible pour eux de lâcher autant de thunes à si peu de gens. A moins de  bâtir autour de trois gros contrats mais  de les entourer de joueurs dont même les Sixers ne voudraient pas.

Quoiqu’il en soit, et même si Washington rimera qu’on le veuille ou non toute la saison avec Durant, l’opus 2015/16 n’est commencé que depuis dix jours et l’acolyte de John Wall a bien raison d’être focus sur son équipe et les objectifs de la franchise à court-terme. En effet, si le garçon nous sort une année entière à ce rythme-là, le contrat max qu’il devrait pouvoir chasser l’été prochain pourrait être envisageable aux quatre coins du pays. Et quand on a le choix c’est toujours plus sympa…

source image et texte : nbcsports.com


Tags : Bradley Beal