Derrick Rose masqué : hommage à Zorro, Jim Carrey ou Bill Laimbeer ?

Le 16 oct. 2015 à 13:29 par David Carroz

Comme chaque saison, passionnons-nous pour la convalescence de Derrick Rose, aussi connu sous le nom de “meneur fragile.” Exceptionnellement, le MVP 2011 a décidé de varier les plaisirs en soignant un œil et non pas ses genoux afin d’éviter d’être trop redondant. Aujourd’hui, suivons l’évolution de son orbite, pas autour de la Terre, mais celui opéré qui devrait lui faire manquer l’ouverture de la saison. Ou pas. On ne sait jamais vraiment avec lui.

Alors qu’il s’entrainait pour la première fois depuis sa blessure, Derrick Rose a fait preuve de plus d’optimisme que son coach. Est-ce son impatience à enfin jouer à un rythme élevé et dans une attaque qui pourraient lui permettre de briller ? Une chose est sûre, c’est que si Fred Hoiberg la jouait plutôt prudent il y a quelques jours, le numéro 1 des Bulls ne veut pas tirer un trait sur la possibilité de se frotter à Mo Williams et Matthew Dellavedova le 27 octobre. Un choix judicieux quand on connait la douceur du remplaçant des Cavaliers, qui n’hésitera probablement pas à lui glisser une petite caresse sur la joue un doigt dans l’œil.

Je n’ai plus de douleurs depuis les deux premiers jours. C’est juste que c’est un long processus de guérison. Vous ne pouvez pas mettre de glace dessus, donc il faut faire avec. Je ne peux pas ouvrir mon autre œil, car c’est là que j’ai une vision double. Mais avec un seul œil ouvert, je pense que je pourrais bien jouer,” Derrick Rose qui poursuit, philosophe, “je suis content que ça ne soit pas mes genoux.”

Quand on voit l’adresse de D-Rose l’an dernier avec les deux yeux ouverts (40,5%, 28% du parking), on vous laisse imaginer le désastre s’il joue en mode pirate : tout le premier rang du United Center obligé de venir avec un casque. En dehors de ces soucis de vision,  Derrick va également devoir protéger son visage afin d’éviter une rechute. Pour cela, il a choisi d’adopter la méthode Stanley Ipkiss en arborant un masque lui donnant un look splendide, à l’instar de Mike Conley lors des derniers Playoffs et en mémoire à la carrière d’un coéquipier éphémère, Rip Hamilton.

Au début quand je l’ai mis je n’étais pas à l’aise mais au fur et à mesure de l’entraînement je me sentais mieux. J’étais capable de shooter et même d’ouvrir un peu plus l’œil.- Derrick Rose.

Un masque qui ne couvrira pas intégralement le visage de D-Rose qui concède avoir pris le même modèle que son ami et partenaire de workout – peut-être même idole – Russell Westbrook, ne protégeant pas le nez afin de mieux respirer. Andrew Bogut propose de lui expliquer en quoi il s’agit d’une grave erreur. Cet accoutrement pourrait bien devenir une sorte de marque de fabrique pour “Poodinih” qui envisage de garder cette protection pour la suite de sa carrière, qui devrait se terminer dans moins de 19 mois à cause d’une nouvelle blessure au genou d’après nos estimations, en coordination avec l’hôpital Roy & Oden basé à Portland.

Je déteste qu’on me touche le visage donc si je me sens bien et que nous jouons bien, peut-être que vous le verrez pour le reste de ma carrière. – Derrick Rose.

Nous pouvons donc remercier Taj Gibson qui est le responsable de cette nouvelle saga sur la santé de Rose et du look de son coéquipier puisque c’est le coude de l’intérieur qui a heurté l’œil à son meneur suite aux consignes et au chèque offert par Jimmy Butler.

C’est effectivement Taj Gibson, avec son coude, qui m’a touché involontairement. – Derrick Rose.

Voilà, ça sera tout pour l’épisode du jour. Rendez-vous prochainement pour voir Derrick Rose jouer les ven(dan)geurs masqués. Dès le 27 octobre en exclusivité sur le League Pass ?

Source : Chicago Tribune

Source image : Abel Uribe / Chicago Tribune


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