Les fans pleurent de joie : la NBA autorisera le Replay Center à arbitrer pour aller plus vite

Et une victoire pour les fans de balles oranges, une ! Après des semaines de plaintes concernant le temps navrant pris par le corps arbitral pour prendre certaines décisions particulièrement minimes, la NBA a décidé d’agir pour aller dans le sens de la rapidité.

Le Replay Center basé à New Jersey est devenu un des endroits les moins hype mais pourtant les plus reconnus pour tout fan de basket chez l’Oncle Sam, puisque de nombreuses soirées ont été passées dans la salle des écrans l’an passé, lorsqu’il fallait vérifier si un ongle d’un orteil d’un pied d’une jambe d’un joueur avait mordu d’un millimètre ou d’un centimètre la ligne fatale des trois-points. Le genre de détail -important certes- qui prenait une plombe et ralentissait terriblement le jeu, alors que le basket propose un rythme fantastique et surtout en NBA. Le Board of Governors s’est donc rassemblé ce mercredi et a dit stop, y’en a marre : on va autoriser le Replay Center à prendre certaines décisions, au lieu de sélectionner uniquement le bon ralenti et l’envoyer aux arbitres. Pour certains, c’est pousser encore plus le jeu dans les mains de la Ligue, pour d’autres c’est une excellente nouvelle car de vrais arbitres seront dans cette salle et ils pourront ainsi faire leur boulot en temps réel pour signaler à leur collègue que le tir était après le buzzer, que la faute était avant la fin de l’horloge des 24 ou que le pied n’avait pas touché la ligne. Des exemples parmi tant d’autres, qui ont justement été listés, ci-dessous…

• Faute ou tir réussi, à deux ou trois points
• Panier rentré en fin de quart-temps
• Sortie de balle
• Panier ou violation de l’horloge des 24
• Contre-illégal ou mouvement du panier
• Dysfonctionnement de l’horloge
• Relancer l’horloge des 24 après un tir
• Nombre de joueurs sur le parquet

Désormais, plus de pauses interminables concernant ces décisions, puisqu’elles seront prises en coulisses, par le Replay Center. Un gain de temps énorme puisque certaines rencontres atteignaient les 3 heures de durée, la NBA souhaitant d’ailleurs attirer plus de fans et de novices en proposant un jeu toujours plus excitant. Difficile de faire bander un jeune lorsqu’on lui montre trois types en gris vautrés devant un écran, appuyant sur rewind-forward pendant deux minutes afin de vérifier une action totalement anodine du second quart-temps. Cependant, certaines décisions resteront prises par le corps arbitral physiquement présent sur le parquet, car ils auront un ressenti que la caméra ne pourra forcément gérer. Ces séquences précises demandant un ralenti seront conservées par le trio en place et ne devraient pas changer de sitôt.

• Faute flagrante
• Faute sur champ-libre ou clear path pour les geeks
• Faute sur non-porteur
• Altercation entre joueurs
• Fautes en fin de quart-temps
• Faute sur une action en fin d’horloge
• Choisir le bon tireur de lancer
• Certaines situations liées au dysfonctionnement de l’horloge
• Passage en force dans la zone interdite

On est donc encore loin de la perfection, quand la NBA pourra par exemple nous régler le clear path en un rien de temps plutôt que de vérifier si Michel était devant Patrick au moment de la passe, mais on prend les progrès petit à petit et il faut applaudir l’envie de toujours mieux proposer pour les fans, sans dénaturer le jeu. D’ailleurs, quels débats envenimés aurions-nous encore en notre possession si les ralentis des fautes flagrantes étaient soudainement retirés, alors que les huées d’un public ou bien les ‘mais arrête ton char y’a que dalle’ font encore partie de nos expressions favorites ? Il faut garder cela dans notre patrimoine de spectateurs, car c’est ce qui fait encore la beauté de notre sport lorsqu’il est regardé entre passionnés : l’arbitrage maison, les décisions contestables, ce qui rend la défaite ou la victoire encore plus contradictoire ou médiatisée !

Soyez donc heureux de ce qui pourra nous être retiré dès cette saison, ces demi-heures insupportables qui consistaient à tous se pencher sur les écrans des arbitres. On en aura encore un peu, mais ni Rome ni les Sixers ne se sont construits entre deux pauses clopes.

Source : NBA.com

Source image : Montage