Warriors – Rockets, débrief Game 2 : si t’as un coach misérable tape dans tes mains *clap clap* !

Le 22 mai 2015 à 07:55 par Bastien Fontanieu

Oui, il s’agit bien d’un débrief typique suivant un match de Playoffs. Non, on ne peut vous proposer un déroulé chronologique de la rencontre, tant Kevin McHale a éclaboussé l’audience de sa classe sur cette défaite à Golden State.

Pourtant, le bonhomme avait séduit pas mal de monde -nous compris- sur cette saison régulière, en imposant un sens du hustle assez fort dans son vestiaire, forçant chacun de ses soldats à tout donner pour palier les multiples absences au sein de l’effectif texan. Le titre de division remporté devant Memphis et San Antonio, un premier tour assez bien géré face à des Mavs qui n’avaient ni les jambes ni le coeur pour prolonger l’aventure, shit on a même eu droit à une résurrection mémorable contre les Clippers alors que tout le monde les enterraient ! Cependant, comme il l’a déjà montré à plusieurs reprises dans sa carrière d’entraîneur, Kevin McHale est capable du très bien comme du très mauvais. Et du très mauvais, il en a proposé à rallonge hier soir, surtout sur cette fin de match totalement circus et laissée entre les mains des Warriors alors que le fouet lui était tendu avec le sourire. Oui, lui, McHale et sa gueule de Frankenstein, incapable de prendre un dernier temps-mort alors qu’une potentielle victoire héroïque était au bout du bras.

Héroïque ? Quand on revoit le fil du match, plus ou moins, oui. Déjà, il suffisait de voir Dwight Howard serrer les dents et se frotter sous les arceaux pour comprendre la notion de leadership imposée par le géant des Rockets, lui qui jouait sur un genou particulièrement flingué. Terminant avec 19 points et 17 rebonds, le numéro 12 a tout tenté pour offrir la victoire aux siens, tout comme son pote barbu. Ce cher Harden a peut-être craqué en fin de rencontre, mais il a lui aussi donné son corps afin de réaliser un potentiel exploit en terre californienne et ce dernier n’est pas passé loin. Peut-être est-il passé à un temps-mort près, ce fameux temps-mort que McHale a refusé de prendre car ‘Harrison Barnes était en dehors de l’action et mes Rockets étaient en supériorité numérique’. Il est évident qu’en Finale de Conférence Ouest, à 4 victoires d’une participation aux Finales NBA, l’important est de jouer rapidement. On aurait dû y penser plus tôt, nous qui ne pouvons comprendre la moindre logique derrière cette décision. Morey basketball ? McHale basketball ? Quoi qu’il en soit, ce fût Losing basketball face à des Warriors qui passent encore une fois très proche d’un affront devant leur public.

L’essentiel est assuré pour Steve Kerr et compagnie, peut-être qu’il ne faudrait retenir que cela. Il y a bien évidemment eu un nouveau show totalement absurde signé le MVP de cette année, il y a également eu l’excellente performance défensive d’Andrew Bogut et le jeu toujours aussi intelligent de Draymond Green, mais on n’a pas encore vu de réelle domination outrageuse de la part du leader de la saison régulière, cette belle machine capable de terrasser son adversaire comme de le laisser revenir dans le match. Pas de leçon retenue sur le Game 1, on prend les mêmes et on recommence. Alors que Corey Brewer enchaîne les mauvaises décisions et Curry souhaite termine l’affaire plus tôt que prévu, les autres membres de la mafia texane décident de se donner jusqu’au buzzer, de quoi filer quelques nouvelles sueurs froides pour les fans de l’Oracle venus en masse ce jeudi. Entre l’apport du banc, la réussite au tir de Klay Thompson et cette rigueur assez complexe à maintenir pendant 48 minutes, les Dubs ont encore assez de marge pour progresser et empêcher les Rockets de reprendre espoir à la maison, mais il ne faudra plus offrir autant d’opportunités à l’adversaire car face à un possible cyborg qui joue du côté de Cleveland, les Finales pourraient offrir des finish nettement différents…

Victoire sur le fil, 99 à 98, sur une dernière action mal gérée par McHale et ses hommes, bien défendue par Curry et ses potes. Direction Houston, avec quelques regrets certes pour les Rockets mais une certitude : ces Warriors-là peuvent être battus en réglant certains petits détails. Hélas, il faudra voir si leur coach peut les identifier par lui-même…

Source image : USA Today


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