Rick Carlisle obtient son CDI : les Mavs sont visiblement très fans de Jim Carrey

Le 22 mai 2015 à 19:58 par Nicolas Meichel

Arrivé à Dallas en 2008, Rick Carlisle est aujourd’hui le second coach (à égalité avec Erik Spoelstra) de la NBA derrière Gregg Popovich au niveau des années passées sur le banc d’une seule et même franchise. Et visiblement, il est bien parti pour rester encore longtemps dans le Texas.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Depuis son arrivée chez les Mavericks il y a maintenant sept ans, Rick Carlisle a guidé Dallas à un bilan de 338 victoires pour 220 défaites, avec notamment quatre saisons à 50 wins ou plus, six qualifications en Playoffs et surtout un titre NBA acquis en 2011 face au Miami Heat. Considéré comme l’un des meilleurs entraineurs en activité, le sosie de Jim Carrey n’est plus qu’à deux victoires de dépasser Don Nelson, lui qui possède le plus grand nombre de matchs gagnés à Dallas depuis son passage chez les Mavericks entre 1998 et 2005. Le fils de ce dernier, Donnie Nelson, est aujourd’hui le président des opérations basket de la franchise, et il n’a visiblement aucun problème à voir Carlisle battre le record de son père :

Rick est notre Jerry Sloan. Je pense que c’est l’un des meilleurs entraineurs de la ligue, si ce n’est le meilleur. Nous sommes bénis et chanceux de l’avoir, et il peut rester à Dallas aussi longtemps qu’il le souhaite.

Passé par Detroit et Indiana avant de s’installer chez les Mavs, Carlisle s’est trouvé un poste stable dans le Texas, et les dirigeants de la franchise ont une totale confiance en lui. A l’heure actuelle où les entraineurs semblent avoir de moins en moins de marge de manœuvre et où la longévité dans une même équipe est de plus en plus rare, Carlisle fait presque figure d’exception. Mais quoi de plus logique pour un coach exceptionnel comme lui ? De plus, il représente aujourd’hui un argument de poids en vue de la prochaine free agency, où Dallas tentera notamment de signer LaMarcus Aldridge ou DeAndre Jordan. Le visage des Mavericks pourraient donc radicalement changer la saison prochaine, d’autant plus que Dirk Nowitzki pourrait être poussé sur le banc. Mais avec la capacité d’adaptation de Carlisle, on ne se fait pas trop de souci pour Dallas.

Par contre, pour atteindre la longévité de Jerry Sloan, il y a encore du boulot, hein Jim…

Source : mavs.com

Source image : ballerball.com