“On peut passer de 15 à 63 victoires si on se donne” : Derek Fisher confond NBA 2K16 et réalité…

Le 11 avr. 2015 à 14:36 par Bastien Fontanieu

Derek Fisher

Voilà ce qui se passe quand on traîne trop longtemps dans un vestiaire de losers, quand on a gagné plusieurs titres mais qu’on refuse de voir la réalité : le coach des Knicks en vient même à balancer des pépites inestimables devant les caméras…

La bataille fait rage entre Fisher et Byron Scott, les deux entraîneurs se donnant plus que jamais pour remporter le titre de WCY (Worst Coach ada Year). Si le second a montré une régularité impressionnante tout au long de la saison, le premier semble vouloir rattraper son retard avec des performances de plus en plus impressionnantes. Dernière en date, cette superbe tirade sur la capacité des Knicks à pouvoir changer diamétralement leurs résultats, pour passer de la dernière à la première place de sa conférence. Bien évidemment, il s’agit là d’une image forte pour tamponner ses propos selon lesquels il suffit de se donner pour gagner des matches, faisant notamment référence à la belle saison offerte par les Bucks après leur infâme campagne 2014. Cependant, on retiendra quand même la majeure partie du texte pour la placarder dans le vestiaire du Madison Square Garden, quand Marc Gasol LaMarcus Aldridge Rajon Rondo Wesley Matthews Kevin Love de nouveaux joueurs auront signé dans la Big Apple. Histoire de vérifier si ça se donne toujours, ou pas. Alors, Derek, on passe de 15 à 38 victoires minimum l’an prochain ?

“Je pense que c’est possible, mais on ne veut pas se limiter pas à ça. On n’essaye pas de passer de 15 à 38 victoires, c’est pas notre façon de faire. On peut changer les choses rapidement et je pense que ce sera le cas, mais on ne se fixe pas de chiffre en particulier. On a 21 défaites en 27 rencontres lors des matches joués sur 6 points d’écart maximum cette saison, ce qui veut donc dire qu’on a perdu 21 fois lorsqu’il n’y avait que deux possessions d’écart. Maintenant ça ne veut pas dire qu’on va passer de 15 à 36 victoires, on peut passer de 15 à 63 victoires si on se donne vraiment. Mais c’est à nous de nous motiver.”

S’il y a une chose qu’on ne peut enlever à Fisher cette saison, c’est que ses joueurs se sont souvent donnés sur le terrain, ce malgré la forte probabilité de perdre tous les soirs. Une motivation notamment due au professionnalisme du bonhomme, qui en est certes à sa première saison en tant que coach mais semble déjà un peu plus apte à affronter la vague new-yorkaise que certains anciens copains du genre Mike Woodson. Il faudra du temps à Derek pour bien apprendre toutes les ficelles du métier, mais peu de joueurs l’ont vraiment pointé du doigt cette année et il faudra voir la saison prochaine si le gaucher a bien bossé pendant l’été. Par contre, le coup de la motivation unique ingrédient pour y arriver… Le talent c’est bien aussi. Et quand t’as Carmelo Anthony en tant que franchise-player ou Jason Smith dans ton cinq majeur, ça peut vite faire court le discours façon Coach Carter. C’est là-dessus que Phil Jackson aura le plus d’impact, le gourou des Knicks étant attendu au tournant cet été pour récupérer du gros poisson. Pas sûr que la pêche sera formidable, mais si un dauphin tombe dans le filet ce sera toujours ça de pris.

Rendez-vous donc en novembre prochain pour le mois exceptionnel des Knicks, 14 victoires pour 2 défaites avec un Paul Millsap injouable au poste. Wait, what ?

Source : ESPN

Source image : Moddingway.com


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