Devenu accro aux pancakes au sirop d’érable, Lou Williams ne veut plus bouger de Toronto

Bien que la pratique de la monogamie ne semble pas encore faire partie de ses priorités, l’arrière des Toronto Raptors, autrement dit Lou Williams, est contre toute attente tombé sous le charme de la franchise canadienne. Même lui n’en reviendrait pas d’éprouver de tels sentiments, c’est dire !

Après 7 saisons passées à Philadelphie et 2 du côté d’Atlanta, le natif de Memphis de 28 berges maintenant s’est trouvé une place de choix en sortie de banc avec les Dinos de Dwane Casey, faisant admirer chaque soir de match ses qualités de scoreur invétéré au public déchaîné du Air Canada Center. Du coup, dans ces conditions optimales et fier de profiter d’une telle stabilité à tous les niveaux (plus de 5 millions de dollars annuels quand même…), Williams souhaiterait prolonger l’aventure dans le Grand Nord le plus longtemps possible ! Avoisinant les 15,2 points à 40,1 % au tir en 63 rencontres cette saison, le smooth playmaker carbure à plein régime si bien qu’il se retrouve agréablement placé aujourd’hui dans la course au “Sixième Homme de l’Année”. Malgré les résultats décevants affichés par les siens ces dernières semaines, Lou demeure d’ores et déjà confiant quant à son avenir futur avec les Raptors, impatient tel un gosse de 4 ans escomptant le passage du Père Noël de voir tomber du ciel une belle prolongation de contrat cet été.

“J’ai déjà évoqué l’idée d’une extension avec mes dirigeants. Mais à ce stade de ma carrière, je veux juste jouer quelque part où les fans m’apprécient, où votre équipe cultive l’envie de gagner et de construire quelque chose de vraiment spécial. Et mes coéquipiers sont de vrais bulldogs. Ils ont faim de compétition. On partage ensemble cette mentalité du “seuls contre tous” où personne ne nous respecte vu qu’on est au Canada. On a une vraie identité et j’aime ça. Cela colle vraiment à ma personnalité”, a déclaré le canonnier de Toronto, bientôt naturalisé canadien si ça continue ainsi…

Dans l’attente d’exaucer son vœu le plus cher et de prolonger son visa pour quelques saisons supplémentaires, Masai Ujiri et ses conseillers préfèrent sans aucun doute voir comment le bougre va tirer son épingle du jeu dès la mi-avril, afin de déterminer s’il est capable de créer la différence tout au long de Playoffs pas évidents à négocier pour DeMar DeRozan et consorts. Un test de taille guette donc l’ami Lou Williams et la réussite (ou l’échec) à cet examen drastique dira certainement si son idylle avec la franchise auto-accaparée par Drake vaut la peine d’être reconduite sur le long terme.

Source texte : ESPN

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