Les notes du 12ème game dominical : Tyreke Evans avait perdu ses jambes de 20 ans au Canada

Le 19 janv. 2015 à 00:54 par Clément Hénot

Voilà une affiche qui ne paye pas de mine mais qui avait tout de même une légère odeur de PlayOffs en avance ce dimanche au Canada. Une affiche qui aura vu les Raptors s’incliner à domicile contre les Pelicans pourtans privés de Jrue Holiday (non il n’est pas parti en vacances) et Anthony Davis qui s’était trop taillé le sourcil. New Orleans s’offre une victoire de choix tandis que Toronto patine toujours autant en ce début d’année 2015. Même si leur slogan est “We The North”, les Dinos sont plutôt carrément à l’ouest en ce moment. Sans plus attendre voici la 12ème fournée de notes pour conclure le week-end.

Toronto Raptors

Jonas Valanciunas (C) : un match timide pour le lituanien qui n’aura pas pu conquérir sa tribu présente dans les tribunes pour lui afficher son soutien. Après, sa barbe lui donne un look de tueur à gages, certes, mais on ne la fait pas au turc Omer Asik celle là.

Amir Johnson (C-) : les Raptors se prennent le plus gros écart dans la vue lorsqu’il est sur le parquet. Pas évident lorsque l’on est censé être l’un des guerriers de l’équipe. Un match cauchemardesque pour l’intérieur au point de se faire vandaliser par notre Alexis national, cocorico.

Terrence Ross (C-) : l’ailier sponsorisé par Red Bull confirme sa crise de confiance passagère, il aura plutôt eu des airs de Vache qui Rit sur le terrain. Pas étonnant qu’il ait été laissé au frigo pendant toute la seconde mi-temps pour éviter de moisir même si la date de péremption est loin.

DeMar DeRozan (B-) : une capacité à prendre les choses en main quand il le faut mais une sélection de shoots presque capable de faire déglutir Russell Westbrook, Nick Young et leurs styles vestimentaires respectifs. En même temps, avec deux majuscules dans son prénom puis deux dans son nom de famille, c’était compliqué de faire mieux.

Kyle Lowry (C+) : moins de réussite qu’à l’accoutumée pour la version moins évoluée de Tortank. Le truc, c’est qu’il est pas déjà censé être plutôt méchant le Carabaffe ?

Lou Williams (B-) : l’homme à la double relation amoureuse n’est malheureusement pas aussi polyvalent sur un terrain de basket. Il aura tout de même bien canardé les Pelicans avec ses grenades téléguidées de n’importe quelle distance. Mais dans les autres compartiments du jeu, c’est le néant. Après tout peu importe, il va quand même kiffer sa soirée.

Tyler Hansbrough (C) : à la base, Tyler Hansbrough venait chez les Raptors pour casser des gueules, sauf qu’il en a de moins en moins l’opportunité. Au pire, il reste la chasse et Call Of Duty.

Patrick Patterson (B-) : tout en discrétion, le seul type capable de concurrencer Luis Scola pour la plus faible détente de la ligue aura fait son boulot en attaque. Par contre, il s’est fait dunker dessus par un Alexis Ajinça en fusion. Il aura sonné la révolte trop tard.

Greivis Vasquez (B) : notre “poulet Vasquez” favori n’a pu apporter la victoire mais a montré ses différentes saveurs : épicé quand il fallait tirer de loin, un peu collant quand il fallait défendre. Pour ce qui est des passes décisives et de la vision de jeu, Greivis aura eu trois têtes, un peu comme ceux du KFC en somme.

James Johnson (C-) : l’individu possède des biceps saillants et une soif continuelle de sang humain mais également des mains carrées, trop peu pratique pour jouer au basket. Ceci aurait pu être bien plus utile à l’Ultimate Fighting Championship par exemple.

New Orleans Pelicans

Omer Asik (B-) : le pivot turc aura comme à son habitude brutalisé la raquette adverse de façon peu académique, il aura découpé du gros steak canadien pour une nouvelle version du kebab. Par contre, les crudités, c’est salade-tomate-oignon. Classique.

Ryan Anderson (C-) : le canardeur en chef de l’équipe aura été en dessous de tout ce soir, il a épuisé trop rapidement son stock de munitions et du coup, il s’est rattrapé en air-balls.

Dante Cunningham (C) : Monty Williams l’a placé au poste 3 qu’il ne connait pas assez pour être performant. Résultat : le joueur aura erré comme une âme en peine sur le parquet, sans avoir de réel impact sur son équipe. Dante Cunningham kiffe le mazout, c’est une évidence.

Eric Gordon (C+) : l’ancien Clipper aura eu des fulgurances en fin de match qui auront rappelé à tous le joueur qu’il était à Los Angeles, mais on sent globalement un type avec le souffle court et pas serein pour un sou. Sinon, c’était un jeu très “petits-bras”, il aurait pu avoir la force d’un T-Rex et la fourberie d’un manchot. Malheureusement, en général c’était l’inverse.

Tyreke Evans (A) : ça, c’est le vrai Rookie de l’Année 2010 ! Dans son registre de prédilection, celui des dribbles chaloupés et des finitions de contorsionniste, Evans a montré qu’il pouvait aussi avoir les balls dans les moments importants en donnant la victoire aux siens. La Californie ? Trop has-been pour lui.

Quincy Pondexter (C) : de retour chez les Pelicans après y être passé du temps des Hornets, Quincy Pondexter n’a peut être pas réussi un grand match, mais en attendant, il donne rendez-vous à tout le monde dans les moments importants, s’ils sont de la partie, bien sûr.

Alexis Ajinça (A-) : il aurait pu se faire pousser une fausse broussaille entre les deux sourcils et on aurait presque pu penser au vrai Anthony Davis, tant notre frenchie était partout ce soir. Il s’est amusé dans la peinture et a montré qu’il méritait enfin sa place en NBA. Sa presque-démolition sur Tyler Hansbrough lui aurait probablement permis de titiller le A+.

Nate Wolters (C-) : après avoir passé trop peu de temps sur le parquet, il n’a pas vraiment eu le temps de montrer son potentiel qui est bien existant, mais forcément, jouer à 14h30 ça ne laisse pas le temps de digérer le repas et le Doliprane pour récupérer de la mine de la veille n’a pas encore totalement fait effet.

Jimmer Fredette (C+) : un match correct pour le petit Jimmer, il a également pu en profiter pour glisser quelques mots à Lou Williams sur son attaque en triangle. C’est vrai, ce dernier fait le malin, mais Fredette est un mormon, donc un polygame, n’oubliez jamais ça.

Il va donc falloir réagir du côté de Toronto pour garder le cap et demeurer un épouvantail au sein d’une Conférence Est malgré tout bien chimique. Les Pelicans, quant à eux, se rassurent, mais ils vont devoir se méfier et ne pas faire les idiots face à des équipes moins relevées.

source image : Hollywotion pour Trashtalk


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