Concours de punchlines contre Dwight Howard : Kobe s’excuse, Durant s’y met

Dwight Howard est en train de devenir une cible particulièrement attrayante. Non pas seulement parce qu’il a la carrure d’une armoire à glace, et donc qu’il est facile à viser (pardon pour cette vanne), mais aussi parce que, aux yeux de certains, son attitude le fait passer pour une mauviette. 

Une chose que les plus grands compétiteurs de NBA ne manquent pas de lui rappeler à l’occasion. On avait ainsi vu Kobe Bryant traiter le pivot des Rockets (et accessoirement, ancien coéquipier, ça devait être sympa l’ambiance) de “soft », ce qui est un équivalent en registre soutenu de notre “pédale”, si vous voulez.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Il y a quelques jours, le Thunder d’un Kevin Durant toujours sur le flanc affrontait les Rockets. Au terme d’un petit moment de tension où apparait – ô surprise – Patrick Beverley, le MVP 2014 commence à se prendre le bec avec Dwight Howard. En digne successeur de Kobe, il lui lâche un magnifique “you’re a pussy » – expression vigoureuse et proprement intraduisible, sous peine de perdre la saveur de la langue de Shakespeare d’une part, et, d’autre part, de faire passer votre humble serviteur pour un pervers qui prend un malin plaisir à traduire des expressions à connotations sexuelles.

C’est là qu’intervient Kobe Bryant. On lui a demandé quelle pouvait être la raison d’un tel acharnement sur un joueur qui, ne l’oublions pas, fout quand même un sacré bordel dans la peinture avec ses épaules qui feraient passer Arnold Schwarzenegger pour une danseuse étoile. “Pussy” et “soft” : deux adjectifs qui collent mal au pivot des Rockets. Alors, quand on lui demande si, lui aussi, il considère que Howard est une “pussy”, la réponse est limpide.

Non, je ne le vois pas comme ça. Dans des moments de tension, on peut dire des choses à chaud. Je connais Dwight, et je suis sûr que Durant le connait aussi. On ne le perçoit pas comme ça. C’est comme quand vous vous engueulez avec quelqu’un, vous dites des choses par frustration et par colère que vous ne pensez pas vraiment.

Okaaaaay, Kobe, pas mal ! Tu bottes en touche ; sauf que ta réponse ne résiste pas à l’analyse. Tu as oublié que Kevin Durant était blessé : il n’était ni dans la chaleur du match, ni sous le joug de la frustration. Ton excuse s’applique à toi, certes, mais pas à KD. On ne laisse rien passer, nous, tu sais.

Force est de conclure sur une alternative : ou bien Dwight Howard a, pour une raison qui nous échappe, la réputation d’une danseuse qui n’a rien à faire sur un terrain avec les hommes ; ou bien, ce qui se passe dans les douches ne restent pas dans les douches… Vous interprétez comme vous voulez, mais nous, on penche vers la première explication.

Source : probasketballtalk

Source image : slam online