Flashback 2010 : LeBron se ramène à Utah et se fait abattre par Sundiata “Kobe” Gaines !

Le 05 nov. 2014 à 17:22 par Bastien Fontanieu

Gaines

C’était une des plus belles histoires de l’année 2010 en NBA, un compte à l’américaine qui ne pouvait que se terminer avec des violons et des larmes : retour sur une époque où, oui oui, Carlos Boozer était un sacré joueur.

Ce soir, les Cavaliers se rendent à Utah pour tenter de retrouver le sourire et continuer leur road-trip option alchimie d’équipe. Après une vilaine défaite à Portland hier, qui aura notamment fait froncer les sourcils de nombreux fans, Kevin Love et ses potes devront se reprendre sur le parquet du Jazz. C’est donc à cette occasion qu’on a décidé de ressortir les dossiers, le genre de matos que LeBron souhaite garder tout au fond de la cave avec une tonne de cartons par-dessus. C’était en Janvier 2010, et ESPN montrait encore le feuilleton Jerry Sloan à la télé. Le coach légendaire devait se débrouiller avec Deron Williams et sa dépression calorique, Carlos Boozer était une menace constante chez les ailier-forts, et Delonte West n’avait encore rien fait de mal. Douce époque qui voyait Cleveland et Utah gérer dans leur conférence, avant que LBJ emmène ses talents à South Beach, avant que le Shaq ne prenne sa retraite.

C’est dans ce contexte assez unique que le Jazz donnera sa chance à un jeune joueur random qui ferait probablement le cinq majeur des Sixers aujourd’hui, un certain Sundiata Gaines rescapé de D-League et signé sur un contrat de 10 jours du côté de Salt Lake City. Le genre de mouvement qu’on voit toutes les semaines en NBA, mais qui rentrera dans l’histoire ce soir-là. Deron a des soucis de santé pour changer, LeBron est en mode clutch, Kyle Korver rentre des tirs de dingue et Mo Williams est considéré comme un All-Star solide : parfait pour faire rentrer le garçon et lui demander de tout donner. Le match devient irrespirable et James enfile les actions clutch pendant que Dirk se marre dans son canapé, la bataille de lancers ravit les fans, il ne reste que cinq secondes à jouer et les hôtes ont deux points de retard. Parce qu’on est en NBA et que là-bas ‘Amazing shit happens‘, la balle termine dans les mains du gosse qui envoie une ogive sur la tête d’Anthony Parker.

Ficelle, explosion du public, victoire du Jazz. Le genre de nuit dont on se souvient toute sa vie, surtout pour Gaines qui rentre dans l’histoire en devenant le plus gros one-hit wonder de tous les temps. Ce soir, qui prendra le match à son compte : Dante Exum ou Rodney Hood ? La réponse dans quelques heures, en espérant que les Cavs jouent un peu plus sérieux qu’hier soir. Et qu’en 2010 aussi…

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