Le Thunder n’honorera pas le titre des Sonics : faut pas déconner non plus

Le 23 juil. 2014 à 23:40 par Clément Hénot

Suite à une nouvelle idée marketing de la NBA afin de booster les ventes des jerseys comme pour changer, le Thunder se retrouve face à un dilemme : assurer un héritage qui n’est pas le sien ou se priver d’un élément trop Swag t’as vu.

En effet, la Grande Ligue souhaiterait que les équipes ayant déjà été championnes NBA portent un petit patch doré sur l’arrière du coup. Le nombre de titres glanés par la franchise serait également inscrit dessus, aussi en lettres dorées, histoire qu’on ne puisse pas lire ce nombre… Mais du côté d’OKC, qui n’a dans son histoire remporté le trophée Larry O’Brien qu’une seule fois en 1979 à l’époque des Sonics de Seattle, ça fâche un peu.

C’est Christopher Arena, qui aurait vendu la mèche à Cody Stavenhagen de l’Oklahoman :

“Christopher Arena, le vice président du secteur équipement de la NBA, a révélé à l’Oklahoman durant une interview téléphonique que le Thunder ne fera pas honneur au titre des Sonics de Seattle en 1979, et ne portera donc pas le fameux patch doré que souhaite instaurer la ligue à l’arrière de son maillot”

Les avis peuvent toutefois diverger, si le Thunder d’Oklahoma City s’est créé sa propre identité, et fait aujourd’hui figure de franchise totalement dissociée de son ancêtre des Supersonics, certains fans de l’ancienne franchise de la ville au Space Needle pourront bien être rancuniers et y voir un nouvel affront et un manque de respect après s’être fait voler leur franchise. Ou bien ils seront heureux de constater que cette nouvelle équipe n’usurpera pas leur succès, et gardera ses distances avec ce dernier.

Au final, le mieux est peut être que le Thunder laisse bien au chaud cette petite étiquette, en attendant de gagner un titre par ses propres moyens, par le biais de Kevin Durant, Russell Westbrook et les autres gigolos, ce qui éviterait tout litige dès lors que les Sonics retrouveront une place sur la carte NBA, et seront de nouveau prêts à sévir et à briser des omoplates sur les parquets qu’ils arpenteront tout au long de la saison.

Ce qui impliquerait, pour le bien de tout fan NBA qui se respecte, la juste distinction entre les deux histoires de ces franchises aux destinées différentes, jurisprudence Hornets. Et puis au moins, l’histoire de Gary Payton serait encore un peu plus sauve. Au passage, on t’aime Papa.

source image : redhook.com
source texte : Pro Basketball Talk