Draft 2014 : Andrew Wiggins, la future pépite de la Grande Ligue !

Le 25 juin 2014 à 10:22 par Joévin Heno

Propulsé comme une véritable star dès ses années lycée, Andrew Wiggins est certainement le joueur le plus attendu de cette Draft. Annoncé comme l’un des futurs grands noms de la Grande Ligue, il aura fort à faire afin de devenir le joueur exceptionnel qu’il peut être. Présentation du prospect possédant le plus gros potentiel de cette cuvée 2014 !

Profil

Âge : 19 ans. Né le 23 février.

Position : Ailier. Comme une bonne partie des superstars actuelles.

Equipe : Kansas, comme Paul Pierce, Wilt Chamberlain ou Mario Chalmers. 

Taille : 203 centimètres.

Poids : 91 kilos. Peut-être un peu léger.

Envergure : 213 centimètres. Comme Jabari Parker.

Statistiques 2013/2014 : 17.1 points, 5.9 rebonds et 1.5 passe de moyenne, le tout à 44% au tir, 34% à 3pts et 77% sur la ligne.

Comparaison : LeBron James (vraiment au meilleur), Rudy Gay ou Andre Iguodala.

Prévision TrashTalk : Top 3 indiscutable avec de grandes chances de premier choix.

Qualités principales

Si son concurrent, Jabari Parker est certainement le joueur le plus “NBA Ready” de cette Draft, Andrew Wiggins est celui qui a le plus de potentiel. Et de loin. Le garçon est une véritable bête physique et athlétique qui devrait faire des ravages très rapidement sur les parquets nord-américains. Il est un All-Around Player correct et un incroyable joueur en transition, ce qui devrait lui permettre d’être efficace dès son entrée dans la ligue grâce à ses atouts athlétiques hors-normes. C’est un slasheur, il peut éliminer un adversaire en un ou deux dribbles et finir au-dessus du cercle aussi facilement que toi et moi on met nos chaussettes et ce qui fait le plus peur c’est qu’il peut encore progresser énormément dans ce domaine. Son premier pas est très explosif, il peut prendre de vitesse la plupart des gens qui défendent sur lui très bas. En plus d’un jump-shot de bonne qualité avec une excellente mécanique, il est très fort en catch-and-shoot. Il pourrait rapidement devenir un véritable calvaire pour les défenses adverses puisqu’il est très efficace que ce soit en isolation ou au poste.

Défensivement, c’est également très solide. Véritable chien garde sur l’homme, son apport de ce côté du terrain sera précieux et ce, peu importe où il atterrira. Il est également un bon rebondeur, notamment dans les raquettes adverses où il montre une agressivité intéressante. Très agile, il est également une menace importante au contre comme peut l’être un LeBron James par exemple.

Son jeu semble mieux taillé pour la NBA que pour la NCAA, ce qui devrait se ressentir rapidement et ce même si le garçon possède quelques défauts non négligeables.

Principaux défauts

Son manque de leadership. C’est ce qu’on lui a beaucoup reproché cette saison à l’Université puisqu’il avait tendance à parfois s’effacer de ce rôle de leader qui doit être le sien en laissant Joel Embiid faire le boulot à sa place. Il est attendu comme un meneur d’homme de par son jeu et son attitude mais on ne l’a pas encore trop vu.

Il pourrait devenir un bien meilleur joueur si son dribble s’améliorait et si sa capacité à encaisser les chocs et les contacts était plus importante. Il doit progresser dans ces deux compartiments du jeu afin de devenir encore plus complet qu’il ne l’est déjà. On remarque que son shoot en sortie de dribble n’est pas encore très efficace, ce qui enlève une cartouche à sa palette offensive.

Autre point faible d’Andrew Wiggins, il peut encore beaucoup progresser sur ses fondamentaux. Notamment à la passe, car sans être un individualiste, il n’est pas un bon passeur et semble incapable, ou peu capable de créer du jeu pour les autres. Il est également parfois perdu sur certaines rotations défensives ce qui l’handicape sérieusement bien qu’il soit un très bon défenseur.

Conclusion

Andrew Wiggins a toutes les qualités pour devenir une immense superstar en NBA, notamment grâce à son physique monstrueux mais, sans travail, il n’en sera rien. Il devra continuer à bosser sur ce qu’il fait bien ainsi que perfectionner ce qu’il fait mal afin de devenir un joueur complet de la trempe d’un LeBron James (au mieux). Le Canadien devra faire taire les sceptiques, et ça commence demain soir. 

Son profil-vidéo par DraftExpress

Source image : BleacherReport