Sans pitié : DeMarcus Cousins massacre les Bucks en moins d’une demi-heure

Le 24 mars 2014 à 11:37 par Giovanni Marriette

Si les Kings sont encore loin de faire flipper qui que ce soit, ce n’est vraisemblablement pas de la faute de DeMarcus Cousins. Considéré, à juste titre, comme l’un des meilleurs pivots de la ligue, il a encore détruit la raquette adverse hier soir. Et peu importe si en face il n’y avait que de gentils Bucks, DMC a encore prouvé que quand il le décidait, il était tout simplement unstoppable

Avec notamment 104 points marqués après 3 quart-temps, les Kings n’ont pas vraiment souffert, encore heureux, pour venir à bout des Bucks. Une franchise de Milwaukee qui réussit pour le moment l’exploit de résister aux Sixers à la dernière place de la ligue, c’est dire le niveau de jeu affiché…

Une fois de plus, la franchise californienne a pu s’appuyer sur son Big Three made in Sacto puisque Thomas, Gay et DMC ont cumulés pas moins de 86 points à eux 3. Une boucherie en attaque quand ils s’y mettent sérieusement les trois… 30 points pour le meneur au bandeau, qui commence sérieusement à faire fantasmer un paquet de head-coaches, 24 points pour Rudy Gay, et donc 32 points et 12 rebonds (à 14/19 et en moins de 30 minutes s’il vous plaît) pour Cousins, qui aura passé sa soirée à écœurer John Henson et Zaza Pachulia, les 2 re-sta de la raquette des Bucks.

Même si une grosse performance individuelle n’est pas forcément synonyme de quoique ce soit face à une raquette et une équipe aussi faible, le gros bébé n’en est mine de rien pas à son coup d’essai. Cousins cette saison, c’est 22.3 points, 11.8 rebonds et 2.9 assists.  Et sur les 5 derniers matches, le pivot est même sacrément monté en pression: 25/14 face à Chicago et sa raquette de chiens fous, 24/14 face aux Wizards avec la victoire à la clé. Qu’on se le dise, si DMC épure son jeu et s’il cesse de se disperser au moindre coup de sifflet comme un minime en première année, on tient peut être là le pivot dominant des 10 prochaines années, et sans exagérer…

De quoi voir l’avenir avec le sourire? Peut être. Car si on a tous du mal à imaginer Rudy Gay dans un projet collectif, l’émergence du duo Cousins/Thomas pourrait bien devenir dans les prochaines années l’une des raisons de la bonne forme des Kings, tant ces deux là semblent partis pour dominer à leur poste face à une bonne partie de leurs adversaires…

Le syndrome des Kings est quand même original cette année. Une brouette de défaites, mais tout le monde s’accorde à dire beaucoup de bien de cette équipe. Il faut dire qu’avec des leaders dominants et un effectif jeune, l’avenir pourrait réserver de bonnes surprises du côté de Sacramento. Rendez vous est déjà pris en novembre prochain, il faudrait pas non plus que ça tarde trop…

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