Légende perfectionniste : Larry Bird “déçu” par ses Pacers

Le 12 mars 2014 à 17:58 par Leo

Bien que toujours leaders de la Conférence Est, les Indiana Pacers ont souffert de quelques moments d’égarement, une série négative de quatre revers consécutifs qui s’est logiquement stoppée la nuit dernière, ceux-ci opposés aux Celtics de Boston (94-83), bien aidés par les 8 points et 10 rebonds en 15 minutes d’Andrew Bynum pour son grand retour à la compétition. Or, cela ne semble pas ravir plus que cela leur grand patron, en la personne de Larry Bird, ces derniers temps…

Légende vivante de la Maison Verte et architecte pointilleux de son terreau natal, Larry Bird a tenu récemment à remettre les points sur les “i” en dénonçant le manque d’implication de ses protégés, grands favoris pour le titre NBA cette saison. Et comme sur le terrain, “Larry Legend” n’y est pas allé de main morte, fidèle à son degré d’exigence relevé qu’il souhaite constamment voir à l’oeuvre dans les performances de son équipe.

“A plusieurs reprises, on ne s’est pas battu comme il le fallait. On a pris le jeu à la légère en attendant que ça se passe et ce cas de figure s’est reproduit alors que nous enchaînions les victoires plus tôt dans la saison. Nous devons être prêts mentalement à percuter les équipes qui nous font face. On ne doit pas se dire que c’est juste un match de plus; tous les matchs ont une importance particulière. On me demande si je suis fou après les joueurs; non mais je suis déçu.”

Connaissant plus que quiconque la recette du succès au sein de la Grande Ligue, Bird rappelle ici parfaitement la nécessité de ces remises en question. Si les joueurs sont les premiers visés, l’éminence grise n’oublie pas que la singularité de l’entraîneur (Frank Vogel) y est également pour beaucoup dans cette phase d’auto-critique.

“Je demeure bien entendu du côté de Frank (Vogel) car il a contribué à leur essor tout en restant positif. Mais je pense qu’il ne doit pas hésiter à les réprimer quand ils ne font pas ce qu’ils sont sensés faire. Il faut vraiment qu’il soit plus ferme avec eux, qu’il les reprenne en dehors du terrain ou, s’il le faut, qu’il limite leur temps de jeu. Il ne l’a pas encore fait suffisamment.”

Petite soufflante de la part de Larry Bird qui, à n’en pas douter, aura un effet immédiat sur son escouade, plus que jamais taillée pour la gloire. Implicitement, ces mots de champion, cette volonté visant la perfection ne sauraient mieux remettre au goût du jour que rien n’est encore acquis pour ses disciples (s’ils avaient laissé sous-entendre le contraire), notamment pour les grosses cylindrées de la ligue, et que l’obtention de la première place à l’Est sera assurément déterminante pour Vogel et sa troupe revancharde.

Source texte : The Indianapolis Star / Source image : mail.com


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