Damian Lillard en mode Dame Time face aux Nuggets : 40 points et 12 passes, 9/17 à 3-points… mais Jamal Murray est passé par là

Le 09 déc. 2022 à 09:37 par Avana Rakotoson

Pour son deuxième match au retour d’une blessure qui l’aura écarté des parquets durant sept rencontres, Damian Lillard n’aura pas mis longtemps à retrouver son rythme. Dans un match perdu de peu face à Denver (121-120), le meneur s’est néanmoins distingué par sa grosse performance individuelle.

Si les Blazers se sont donc inclinés à domicile sur le fil face aux Nuggets, on ne pourra pas dire que Dame n’a pas tout fait pour changer ce scénario. Face à un Nikola Jokic en quasi triple-double et à un Jamal Murray qui a certainement dû suivre un stage en clutchitude encadré par Isaiah Thomas, l’ancien ROY (40 points, 12 assists, 12/22 au tir dont 9/17 depuis sa Californie natale) aura surnagé au milieu d’une équipe assez décevante (seulement 6 points pour Anfernee Simons) au sein de laquelle, outre Lillard donc, seul Jusuf Nurkic (21 points à 9/10 au tir) aura à peu près tenu son rang. S’il n’y a pas (encore ?) le feu au lac pour les joueurs de Chauncey Billups, actuels huitièmes de la Conférence Ouest avec un bilan de treize succès pour douze revers, on espère tout de même du côté de l’Oregon que D.O.L.L.A., qui a déjà manqué douze rencontres cette saison, sera désormais en mesure d’enchaîner. En effet, le bilan des héritiers de Bonzi Wells sans (5-7) et avec (8-5) leur meneur star démontre bien (si cela est vraiment nécessaire) l’importance du sextuple All-Star au sein du roster de Portland. Même à notre tout petit niveau, on imagine effectivement, à n’en pas douter, qu’avoir un leader capable de réaliser des saisons de calibre MVP et de mener les siens sur le podium de sa Conférence, ça doit être assez pratique pour être bon à la balle orange.

À défaut de l’avoir emporté hier soir face à un concurrent direct dans la course aux Playoffs, les Blazers pourront au moins se consoler en se disant que leur superstar est bien de retour. Et non, ce n’est pas simplement “déjà ça de pris”.