Spurs

La première année avec ni Tony Parker, ni Manu Ginobili, ni Tim Duncan est passée, et les Spurs n’ont pas perdu leurs bonnes habitudes puisqu’ils sont allés chercher les Playoffs. Evidemment, l’absence des trois pépères s’est bien faite ressentir mais on a l’impression que rien ne peut sortir San Antonio du Top 8 tant que Gregg Popovich sera aux manettes. Après une intersaison marquée par le trade de Kawhi Leonard et Danny Green contre Jakob Poeltl et DeMar DeRozan, les Spurs ne partaient plus dans la peau d’un des favoris.

Mais après un début difficile, les hommes de Pop se sont bien repris, et portés par LaMarcus Alridge et DMDR, ont (encore) décroché leur place en Playoffs. Comme d’hab dans le Texas, on a aussi vu l’éclosion de quelques gars qu’on n’attendait pas forcément comme Derrick White ou Bryn Forbes. Face aux Nuggets en Playoffs, les Spurs nous ont offert une superbe série mais l’ont conclue par un match bien dégueux synonyme de défaite au Game 7. Résultat, on a toujours l’impression que les Spurs ne peuvent pas manquer les Playoffs, mais aussi qu’ils ne peuvent plus vraiment y briller. Et les choses ne devraient pas trop changer, car on est revenus aux bonnes habitudes dans la franchise de R.C. Bufford, qui va d’ailleurs changer de poste, avec un été bien calme.

Au programme : la prolongation de Rudy Gay, toujours aussi essentiel en sortie de banc. Puis on a fait venir deux soldats en la présence de DeMarre Carroll et de Trey Lyles. Enfin, un gros coup prévu était Marcus Morris, qui avait accepté un contrat de 20 millions sur deux ans pour finalement se raviser et signer… aux Knicks. Bref, le vrai renfort pour la saison prochaine s’appelle peut-être Dejounte Murray, qui sort d’une saison blanche après une saison sophomore intéressante à la mène. On surveillera aussi le croate Luka Samanic et Keldon Johnson, car l’histoire nous appris qu’il fallait toujours surveiller les picks de draft des Spurs. Les objectifs ne devraient donc pas trop changer côté Spurs : accrocher la meilleure place possible dans le Top 8 puis tenter de passer un tour. Et puis on va croiser les doigts pour que ça ne soit pas la dernière saison de Gregg Popovich.