Houston Rockets

#11Ouest
32V
·
35D
#20 PTS+(113.2)
#11 PTS-(112.5)
#4 REB(47.9)
#25 AST(24.7)
Final
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Le Shop des Houston Rockets

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Les Houston Rockets selon TrashTalk

Faites entrer les Fusées. Aujourd’hui, nous partons au Texas pour vous raconter l’histoire des Rockets, franchise NBA basée à Houston. Âmes sensibles s’abstenir, les crimes commis par certains joueurs comme Hakeem Olajuwon ou James Harden envers leurs adversaires peuvent être extrêmement violents.

Les Rockets, de San Diego à Houston

Tout débute dans la paisible ville de San Diego, en Californie. Les Rockets débarquent en NBA en 1967, et leurs seuls faits d’armes sont des saisons avec un bilan négatif. ils mettent quand même la main via la Draft sur quelques noms connus comme Pat Riley, le premier pick de leur histoire, mais surtout Elvin Hayes. Ce dernier ne fait pas long feu, le coach de l’époque trouvant qu’il ne maîtrise pas assez les fondamentaux – ce qui ne l’empêche pas de poser plus de 25 points et 14 rebonds de moyenne à chaque saison.

En 1971, les Rockets déménagent à Houston pour devenir la première franchise NBA au Texas, avant les San Antonio Spurs (qui arrivent en 1976 suite à la fusion avec l’ABA) et les Dallas Mavericks (franchise d’expansion en 1980). C’est donc logiquement qu’ils deviennent les Houston Rockets, car San Diego Rockets n’a aucun sens pour pour équipe à H-Town. C’est au Texas que les Rockets terminent pour la première fois avec un bilan positif, en 1977, après avoir acquis Moses Malone via un trade. L’intérieur gratte deux trophées de MVP à Houston. Il permet même aux Rockets d’atteindre les Finales NBA pour la première fois de leur histoire en 1981, aux côtés de Calvin Murphy et Rudy Tomjanovich, malgré une nouvelle saison avec un bilan négatif (40-42). Mais le titre n’est pas au bout, les Boston Celtics remportent ces Finales NBA 4 manches à 2.

Hakeem Olajuwon, le Dream des Rockets

Les Rockets tirent ensuite le gros lot à la Draft deux saisons de suite. En 1983, ils sélectionnent Ralph Sampson avec le premier choix. Re-belote en 1984, ils choisissent Hakeem Olajuwon avec leur first pick. La NBA peut trembler devant ces Twin Towers qui terrorisent les raquettes, au point de retrouver les Finales en 1986. Comme cinq ans plus tôt, ce sont les Celtics en face, et une fois encore la franchise de Boston s’impose. Les années suivantes, non seulement les Rockets ne parviennent pas à franchir cette dernière marche – les soucis physiques de Ralph Sampson n’aidant pas – mais ils régressent même dans la hiérarchie NBA en perdant régulièrement au premier tour des Playoffs.

Une nouvelle dynamique se met en place au cours de la saison 1991-92, quand Rudy Tomjanovich se rappelle aux bons souvenirs de la franchise lorsqu’il récupère en milieu d’exercice le poste d’entraîneur à Houston. Pas suffisant pour atteindre les Playoffs cette saison-là malgré un bilan de 42-40, mais dès l’année suivante, les Houston Rockets jouent – et perdent – la finale de Conférence Ouest. Les bases sont posées pour aller chercher le titre en 1994 dans le sillage de la saison magistrale d’Hakeem Olajuwon, MVP de la saison régulière mais également Defensive Player of the Year. Accompagné de Sam Cassell, Mario Elie, Otis Thorpe, Vernon Maxwell ou encore Kenny Smith et Robert Horry, il crucifie les Knicks en sept matchs lors des Finales NBA. Un titre rendu possible grâce à un contre décisif d’Hakeem Olajuwon dans les dernières secondes du Game 6 de cette série.

L’année suivante, le début de saison est compliqué. Après avoir mis la main sur Clyde Drexler – ancien coéquipier d’Hakeem Olajuwon à la fac de Houston – les Rockets espèrent inverser la dynamique. Ils retrouvent les Playoffs, mais seulement en cinquième position de leur conférence. Malgré cela, ils renversent des montagnes – que des équipes avec plus de 50 victoires en saison régulière – et déjouent les pronostics. Comme lorsque The Dream Olajuwon humilie le MVP de la saison régulière David Robinson sur le parquet des Spurs, le soir de la remise du trophée. Un crime toujours impuni à ce jour. Ils réalisent le back-to-back en sweepant le Magic d’Orlando lors des Finales NBA.”Ne jamais sous estimer le cœur d’un champion” rappelle alors le coach Rudy Tomjanovich pour expliquer un tel parcours.

Malgré cela, pas de retour en Finales NBA pour les Houston Rockets par la suite. L’ajout de Charles Barkley en 1996 ou de Scottie Pippen – pour compenser le départ à la retraite de Clyde Drexler – en 1999 n’y changent rien. Les blessures et le poids des années pèsent trop lourd.

Yao Ming, Tracy McGrady puis James Harden au pilotage des Rockets

Il faut donc passer par une période de transition et quelques saisons sans grandes ambitions. Les Rockets s’appuient sur du Steve Francis, du Cuttino Mobley, mais les Fusées ne décollent pas. C’est l’arrivée de Yao Ming – encore un joueur drafté en première position – qui donne un nouvel élan aux Rockets, épaulé par Tracy McGrady. Mais malgré le talent de ces deux stars, Houston coince en Playoffs. Un niveau plus relevé que la saison régulière où les Rockets ont réussi à enchaîner 22 rencontres consécutives sans défaite en 2007-08.

Yao Ming, trop souvent blessé, finit par mettre un terme à sa carrière NBA en 2011. Une nouvelle ère s’ouvre quelques mois plus tard, quand les Houston Rockets montent un deal pour récupérer James Harden, fraîchement élu meilleur sixième homme de la ligue. Et ce n’est pas pour profiter de ses qualités en sortie de banc, mais bien pour lui confier les clefs de la Fusée qu’il débarque à Houston. Le Barbu explose complètement sous le maillot des Rockets. Mais peu importe que son meilleur lieutenant soit Dwight Howard, Chris Paul ou Russell Westbrook, les Rockets ne parviennent toujours pas à retrouver les Finales NBA. La faute aux Golden State Warriors qui leur barrent trop souvent la route en Playoffs.

La troisième période glorieuse des Rockets a commencé en 2012, lorsque la franchise a acquis James Harden. Avec Harden comme leader offensif, les Rockets ont atteint les séries éliminatoires à plusieurs reprises, atteignant les finales de la Conférence Ouest en 2015 et 2018. Cependant, ils n’ont pas réussi à remporter le championnat NBA pendant cette période. Et finalement en janvier 2021, l’aventure de James Harden aux Rockets prend fin lors d’un blockbuster trade qui envoie EL Barbudo aux Nets.

Et maintenant, il se passe quoi aux Rockets ?

C’est donc une opération de reconstruction qui est en cours du côté de Houston. Le talent et le potentiel ne manquent pas entre Jabari Smith Jr., Alperen Sengun, Kevin Porter Jr. ou encore Jalen Green voire Kenyon Martin Jr. (ça en fait des juniors). Mais il va falloir trouver des vétérans pour encadrer tout cela et s’appuyer sur un coach capable de développer tout ce petit monde. C’est à Ime Udoka que revient ce rôle, une mission différente de ce qu’il a pu connaitre au Celtics. Dans tous les cas, il faut définir qui est le patron, qui a la balle en main. Est-ce qu’on construit avec tous ces jeunes joueurs ? Est-ce que l’avenir appartient au swag de Jalen Green ? Aux mains en or d’Alperen Sengun ? Est-ce que Jabari Smith peut devenir le taulier de la défense ? Beaucoup de questions, pas encore assez de réponses pour refaire des Houston Rockets une place forte dans la conférence Ouest. Essayons d’abord de reprendre du poil de la bête au sein de la Division Southwest en surclassant les San Antonio Spurs, les Dallas Mavericks, les New Orleans Pelicans et les Memphis Grizzlies. Le Toyota Center – qui a remplacé The Summit comme enceinte des Rockets en 2003 – n’attend que de décoller avec ses Fusées.