Nuggets

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Les Nuggets ont été LA bonne surprise de la Conférence Ouest la saison dernière. Avec un effectif bâti autour de Nikola Jokic, Mike Malone avait à disposition plein de petits jeunes à qui il a instruit un vrai jeu collectif. Jamal Murray a explosé et est devenu un vrai client pour les meneurs adverses, le Joker a fait du Joker et tout ce petit monde a vengé l’échec de 2018 pour réaliser la meilleure campagne de la franchise depuis 2012-13 (57-25), lorsque Andre Iguodala était encore aux manettes.
Avec Paul Millsap et Juan Hernangomez à ses côtés dans la peinture, Nikola Jokic a une fois encore fait la vista aux autres pivots, à l’aide de no-look pass et de tout son toucher (coucou les Mavs) dans les moments clutch. Et parlons de Will Barton, le gars capable de jouer yeux dans les yeux avec les Rockets avant de sombrer totalement contre les Suns. Ceux qu’on avait vraiment pas vu venir ? La petite troupe de Malik Beasley, Torrey Craig, Trey Lyles et Monte Morris, qui se sont révélés être de fabuleux atouts pour les lignes extérieures en sortie de banc. Rappelons nous qu’en 2017-18, les Nuggets avaient joué le huitième spot contre les Wolves lors du dernier match de la régulière et s’étaient inclinés en prolongation. Un réel coup dur pour le Serbe et ses petits potes qui s’étaient promis de ne pas revivre une telle galère cette année.
Mission accomplie avec brio avec une deuxième place à l’Ouest qui impose le respect devant Houston, Portland, San Antonio, OKC ou le Jazz. Finie la malédiction, mais forcément la postseason n’est pas encore une spécialité dans le Colorado où huit joueurs découvraient la joie des Playoffs. Malgré cela, les Nuggets réussiront à battre les Spurs de Gregg Popovich au bout de sept matchs enrichissants et accrochés. Au tour suivant, la bande de Damian Lillard et C.J. McCollum était plus lucide et Denver chute, encore au Game 7.
Direction les vacances, mais l’objectif est rempli. Cet été, le front office a fait un bon ajout avec l’arrivée de Jerami Grant pour renforcer le poste 4 d’un Paul Millsap un peu vieillissant (34 ans). A part lui et Bol Bol qui a signé pour un two-ways contract, le roster de Denver est resté identique à celui de la saison dernière. Ce qui peut-être une bonne chose pour la cohésion des joueurs par rapport aux autres teams qui s’assemblent et se détruisent comme des puzzles (n’est-ce pas OKC ?). Ce qui est sûr, c’est que malgré des teams comme les Clippers, les Lakers, les Warriors et les Rockets, il faudra sûrement compter sur Denver pour être un sérieux client en 2020.

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