Magic

Sept ans sans Playoffs, c’est une aberration en NBA. Pourtant, c’est le temps qu’il a fallu au Magic pour retrouver le Top 8 de la Conférence Est depuis le départ de Dwight Howard en 2012. Fini les saisons galères, maintenant, Orlando veut continuer sur sa lancée. Pas grand monde annonçait le retour en Playoffs du Magic la saison dernière. Surtout qu’à quelques semaines de la fin de la saison régulière, les hommes de Steve Clifford semblaient avoir loupé le train. Mais un superbe push final en mars (11 victoires pour 6 défaites sur ce mois), a rendu possible l’impossible. En prime, un titre de champion de la (très faible) Division Sud-Est.

Les artisans de cette réussite ? Nikola Vucevic d’abord, qui a été élu All-Star pour la première fois de sa carrière, juste récompense pour une saison en 20-12. Derrière lui, c’est surtout Evan Fournier (cocorico), Aaron Gordon et Terrence Ross qui ont donné le tempo, même si c’est l’effectif dans sa globalité qui était bien huilé. Tout ça c’est bien beau, mais Orlando restait bien trop juste pour rivaliser contre les Raptors en Playoffs. Une victoire au Game 1 puis quatre défaites nettes, pas de débat possible.

Alors comment passer un cap ? Cet été, le GM John Hammond a plutôt misé sur la stabilité. Il faut dire qu’on a peut-être pas encore vu tout le potentiel de ce Magic. Déjà, on peut s’attendre à ce qu’Orlando progresse collectivement pour l’an II de Steve Clifford, mais l’effectif regorge aussi de jeunes talents qui devraient s’affirmer. Déjà, Jonathan Isaac a connu un début de saison compliqué, bien compensé par des sorties beaucoup plus propres après le All-Star Weekend. L’ailier n’a encore 21 ans et a tout pour être plus régulier mais aussi pour être plus impactant. On mise encore beaucoup sur Mo Bamba en Floride, qui a été pas mal gêné par les blessures la saison dernière, mais qui reste un des plus gros potentiels de la cuvée de Draft 2018. Enfin, on espère que le pari tenté sur Markelle Fultz en début d’année va prendre et que l’ancien numéro 1 de draft va pouvoir enfin s’exprimer pleinement. Avec l’arrivée d’Al-Farouq Aminu pour encadrer le tout, il y a possibilité de prendre pas mal de wins en plus sans avoir eu à bousculer l’effectif. En bref, de belles perspectives pour le Magic. Si on ne les voit pas régresser, le plafond de cette team n’est pas hyper haut non plus, donc difficile de faire beaucoup mieux que la saison précédente.