Hornets

On le sait, quand on vient de perdre le meilleur scoreur de l’histoire de sa franchise, la saison qui suit n’est jamais facile. Dépourvus de Kemba Walker qui a préféré signer chez les Celtics cet été, les Hornets vont tenter de prouver le contraire. Mais honnêtement, ça ne va pas être évident. On n’attendait pas grand-chose de Charlotte et on n’a… pas vu grand-chose non plus. La première année de James Borrego n’a pas été mauvaise en soit, mais elle n’a pas vraiment fait avancer les plans de la franchise de Michael Jordan. Pas assez mauvais pour tanker, mais trop juste pour aller chercher les Playoffs, et trop juste aussi pour convaincre Kemba, seule vraie satisfaction de la saison, de prolonger.

Plus de Kemba, plus de Tony Parker non plus, qui a mis fin à sa superbe carrière, et pas beaucoup de cash à distribuer cet été, ça sentait l’été compliqué. Ça n’a pas vraiment loupé. D’abord la Draft, où les Hornets ne bénéficiaient que du 12ème pick. Le GM Mitch Kupchak a décidé d’opter pour P.J. Washington, prospect avec un fort potentiel, surtout en attaque, mais qui doit encore apprendre beaucoup avant d’avoir un vrai impact dans la Grande Ligue. Le vrai défi de l’été, c’était de signer Kemba Walker. Sans grande marge financière, on ne pouvait pas rêver d’un Kyrie Irving par exemple, donc on s’est rabattu sur son remplaçant, Terry Rozier. Alors le garçon a du talent plein les mains, mais a-t-il le professionnalisme et le leadership pour vraiment porter une équipe ? Pour le moment, on peut en douter. Et sans manquer de respect à Kobi Simons, on est là sur les deux seuls vrais renforts.

On a un peu peur que ce soit juste pour remplacer Kemba, TP et Jeremy Lamb. Alors à voir si le pari Terry Rozier prend, mais si ce n’est pas le cas, on risque de sortir le tank très tôt dans la saison du côté de Charlotte.