Milwaukee Bucks

#2Est
44V
·
24D
#4 PTS+(120.7)
#20 PTS-(117.3)
#14 REB(45.4)
#15 AST(26.6)
Final
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PHO129
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MIL140
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Le Shop des Milwaukee Bucks

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Les Milwaukee Bucks selon TrashTalk

Vous avez probablement tous vu Bambi dans votre jeunesse, et pleuré lors de la mort de sa maman. Rassurez-vous, les daims qui jouent au basket pour les Milwaukee Bucks sont bien plus coriaces que le jeune daguet de Disney, et certains ont marqué l’histoire de la NBA. Comme un certain Lew Alcindor – aka Kareem Abdul-Jabbar – au début des seventies, et Giannis Antetokounmpo qui continue d’écrire sa légende actuellement.

Trois saisons en NBA, un titre pour les Milwaukee Bucks

Pas le temps de niaiser pour les Milwaukee Bucks. Arrivés en NBA lors de la saison 1968-69 en tant que franchise d’expansion, ils vont chercher le titre dès 1971, devenant ainsi l’équipe issue d’un agrandissement de la NBA la plus rapide à remporter le trophée. Entre-temps, deux choses font basculer la destinée des Bucks. Tout d’abord le pile ou face – équivalent de la loterie actuelle en NBA pour définir l’ordre de la Draft – entre le pire bilan de la Conférence Est (les Milwaukee Bucks) et celui de la Conférence Ouest (les Phoenix Suns) tourne à l’avantage de la franchise du Wisconsin. Et le gros lot derrière ce coup de chatte, c’est la possibilité de choisir Lew Alcindor avec le premier pick de 1969.

Une saison plus tard, les Bucks affichent une progression de 29 victoires. Et ils mettent la main sur le meneur Oscar Robertson, à la recherche de son premier titre NBA et qui découvre en Lew Alcindor le meilleur coéquipier qu’il n’ait jamais connu depuis le début de sa carrière. Forcément, entre l’un des joueurs les plus complets de l’histoire et l’un des plus dominants, on se trouve avec une machine de guerre, surtout que Bob Dandridge est aussi de la partie sur l’aile pour les Milwaukee Bucks. Bilan : 66 victoires pour 16 défaites en saison régulière, seulement deux rencontres de perdues en Playoffs et un sweep sur les Baltimore Bullets lors des Finales NBA de 1971. Je ne sais pas ce que vous faisiez à 3 piges, mais la franchise des Bucks pour sa part est devenue championne NBA dans le plus grand des calmes.

Kareem Abdul-Jabbar lassé par la vie à Milwaukee

Les trois saisons suivantes, les Milwaukee Bucks demeurent dans le haut du panier avec 63, 60 puis 59 victoires en saison régulière, ainsi qu’une Finale NBA (1974) et une de Conférence Ouest – ah oui, à cause de la position géographique de Milwaukee, les Bucks servent régulièrement de variable d’équilibre entre les deux Conférences. Le duo Oscar Robertson – Lew Alcindor s’est transformé en Robertson – Kareem Abdul-Jabbar avec le changement de nom du pivot suite au titre NBA de 1971. Mais le meneur ne rajeunit pas, son impact diminue et il prend sa retraite en 1974. KAJ a des envies d’ailleurs, peu emballé par la vie dans le Wisconsin, et obtient son transfert vers les Los Angeles Lakers en 1975 de la part de Wayne Embry, premier Afro-américain au poste de General Manager d’une franchise NBA depuis son arrivée chez les Bucks en 1972.

Les Bucks au rythme de Don Nelson

Pendant quelques saisons encore, les Bucks insistent avec Larry Costello sur le banc. Le premier coach de l’histoire de la franchise de Milwaukee démissionne après le mauvais début de saison en 1976-77 et est remplacé par Don Nelson. Si Costello a tenu un peu plus de huit ans, Nelson va faire encore mieux avec onze saisons sur le banc des Milwaukee Bucks, dont neuf conclues par des qualifications en Playoffs. Pour ses débuts comme coach principal, Don Nelson apporte déjà sa touche révolutionnaire en mettant l’accent sur ses ailiers, que ce soit à la création où à la finition. Ca tombe bien, avec Marques Johnson, Sidney Moncrief, et Junior Bridgeman il a du monde sur les postes 2 et 3. Plus tard dans les eighties, ce sont Paul Pressy et Ricky Davis qui ont pris le relais sur les ailes, tandis que Jack Sikma et Terry Cummings se chargeaient du taf dans la raquette, alors que Del Harris remplace Nellie sur le banc, avec la même réussite. Enfin, en termes de qualifications pour les Playoffs NBA, car le bilan des Milwaukee Bucks est tout de même moins clinquant que sous Don Nelson, et les parcours en post-season moins glorieux également. De place forte à l’Est et taulier de la Central Division, les Milwaukee Bucks rentrent dans le rang.

Les nineties, les Bucks en mode Bambi

La suite n’est pas très reluisante et les années quatre-vingt-dix ne font pas rêver dans le Wisconsin. Peu de Playoffs, encore moins de raisons de s’enthousiasmer, les saisons NBA se suivent et seules quelques petits rayons de soleil viennent égayer le soleil de Milwaukee. Il y a d’abord la possibilité de choisir le first pick de la Draft 1994, en espérant pouvoir refaire le même coup qu’avec Kareem Abdul-Jabbar. Sauf que la sélection de Glenn Robinson n’a pas le même résultat. Attention, Big Dog est un bon joueur, mais comparé à un top 3 All-Time comme KAJ, la différence est flagrante. D’ailleurs il n’endosse jamais le costume de franchise player pour les Bucks, et c’est plutôt Vin Baker qui émerge comme taulier dans cette période moribonde. Bref, des saisons compliquées. C’est la Draft qui permet de relancer les Milwaukee Bucks, comme souvent en NBA.

Ray Allen et Michael Redd, rares Bucks à surnager

En 1996, les Bucks récupèrent ainsi Stephon Marbury et l’échangent dans la foulée aux Minnesota Timberwolves contre Ray Allen, autre prospect de la promotion. L’arrière préchauffe gentiment lors de sa saison rookie puis devient le patron des Milwaukee Bucks dès l’année suivante. Aux côtés de Glenn Robinson et Sam Cassell, Ray Allen permet aux Bucks de retrouver les Playoffs en 1999 et même d’atteindre la finale de la Conférence Est en 2001. Mais il est échangé en cours de saison 2002-03 et un nouveau cycle s’ouvre à Milwaukee. Ni véritables contenders, ni complètement nuls, les Bucks s’appuient alors sur Michael Redd, un shooteur débusqué au second tour de la Draft de 2000. De quoi s’offrir au mieux des éliminations au premier tour des Playoffs. Même l’arrivée d’Andrew Bogut, encore un first pick, lors de la Draft de 2005 ne semble pas pouvoir remettre les Bucks sur le chemin de la gloire en NBA, si bien que de 2007 à 2016, finir une saison à l’équilibre est déjà un exploit pour les Milwaukee Bucks.

Giannis Antetokounmpo, second game changer des Bucks

Dans cette médiocrité, les Bucks ont la chance de pouvoir développer quelques jeunes. Tout d’abord Khris Middleton, récupéré lors d’un trade avec les Pistons en 2013. Et surtout Giannis Antetokounmpo. Le Grec, arrivé en 2013 lui aussi mais via la Draft, est un projet sur le long terme. Et saison après saison, Antetokounmpo progresse au point de repartir avec le trophée de MIP en 2017. Son changement de statut au sein de la NBA, accompagné par la progression de Middleton ainsi que l’arrivée sur le banc des Bucks de Mike Budenholzer change forcément le regard accordé aux Bucks en NBA. Des mouvements intelligents – Jrue Holiday à la mène, Brook Lopez comme pivot – permettent aux Milwaukee Bucks de devenir des favoris pour le titre NBA et de le remporter en 2021. MVP de la saison régulière en 2019 et 2020, Giannis Antetokounmpo devient également le MVP des Finales remportées face aux Suns en 2021. Et comme en plus le jeune homme est allé chercher le trophée de Defensive Player of the Year en 2020, il fait bien plus que toquer à la porte des grands joueurs de l’histoire de la NBA.

Contrairement à Lew Alcindor, Giannis Antetokounmpo semble se plaire dans le Wisconsin et compte bien rester encore de nombreuses saisons chez les Bucks. On peut le comprendre : un bon coach (Budenholzer) sur le banc, des lieutenants (Jrue Holiday, Brook Lopez, Khris Middleton) de qualité pour l’épauler et un front office capable de flairer les bons coups pour ajouter des role players impactants (Grayson Allen, Bobby Portis…), le cadre est idéal pour jouer au basket et continuer à viser le titre NBA. On devrait donc continuer à voir Giannis Antetokounmpo et les Milwaukee Bucks parmi les contenders saison après saison, non seulement au sein de la Conférence Est, mais aussi au niveau de la NBA. On n’est pas bien dans le Wisconsin ?