La liste des plus grandes perfs au scoring all-time : Donovan Mitchell est en bonne compagnie

Le 03 janv. 2023 à 08:37 par Alexandre Taupin

Wilt Chamberlain 100
Source Image : Youtube

Auteur de 71 points face aux Bulls cette nuit, Donovan Mitchell est devenu le septième joueur de l’histoire de la Ligue à dépasser les 70 unités au cours d’un match. L’occasion de faire un petit listing des plus grandes perfs all-time au scoring. 

  • Wilt Chamberlain : 100 points

La perf la plus iconique de l’histoire, le record qui ne sera (très probablement) jamais battu. Le 2 mars 1962, Wilt Chamberlain se déchainait face aux Knicks. 100 points, 25 rebonds, 36/63 au shoot et 28/32 aux lancers ! Le plus amusant c’est qu’il n’a pas eu besoin de prolongation pour aller chercher cette feuille de stats irréelle, symbolisée par cette mythique photo avec le chiffre 100 griffonné sur un bout de papier, il a tout simplement joué les 48 minutes du match ! Perf d’une autre époque diront certains mais la preuve surtout de l’extraordinaire domination de l’un des plus grands joueurs de l’histoire de la balle orange.

  • Kobe Bryant : 81 points

Le seul homme qui a donné l’impression de pouvoir s’approcher (un peu) du record de Wilt, le regretté Kobe Bryant. On est alors en 2006 et il s’agit du prime de Kobe le scoreur. Dans une équipe bien faiblarde, l’arrière vit sa plus grande époque statistique. Un mois plus tôt, il avait scoré 62 points contre les Mavs en trois quart-temps mais cette fois le Black Mamba va jouer également le money time et les Raptors (Jalen Rose) ne vont pas l’oublier de sitôt. 81 points à 28/46 au tir, 7/13 de loin et 18/20 sur la ligne des lancers, le tout dans une victoire. Une perf qui a marqué toute une génération et le plus incroyable c’est que Kobe disait lui-même qu’il avait raté des shoots faciles et qu’il aurait pu faire encore mieux.

  • Wilt Chamberlain : 78 points

Le recordman prend donc deux places sur ce podium et, spoiler, on le retrouve un peu plus bas également dans ce classement mythique. Petit clin d’œil du destin car ce match a eu lieu quelques mois avant les 100 points, comme un trailer de ce qui allait arriver. Le plus original c’est qu’à l’inverse de son record, Wilt The Stilt a cette fois eu besoin de trois prolongations pour aller choper les 78 points. Face à un Elgin Baylor qui plante 63 points, 31 rebonds et 7 passes (WTF), le pivot n’a d’autre choix que de sortir le grand jeu : 78 points, 43 rebonds, en ayant joué l’intégralité du match soit 63 minutes ! Juste hallucinant.

  • David Thompson : 73 points

C’est un dossier qu’on a déjà traité en long et en large dans plusieurs articles. Le fameux dernier match de la saison 1977-78 et la lutte pour le titre de meilleur marqueur entre David Thompson, star des Nuggets, et George Gervin pour San Antonio. Encore une perf délirante (28/38 au tir !) car au moment des faits, seul Wilt Chamberlain avait dépassé le cap des 70 points, c’est dire si Thompson avait placé la barre haute. Malheureusement pour lui, George Gervin plantera 63 points le même soir pour conserver son avance au classement des scoreurs. Une perf pour rien mais une place de choix dans l’histoire de la NBA.

  • Wilt Chamberlain : 73 points
  • Wilt Chamberlain : 73 points
  • Wilt Chamberlain : 72 points

 

  • David Robinson : 71 points 

Encore une légende des Spurs qui carbure pour choper un titre de meilleur scoreur lors de la dernière journée. Il faut croire que les copains de San Antonio aime bien être clutch au finish. Près de 16 ans après George Gervin, c’est David Robinson qui réalise une œuvre d’art en 1994. 71 points, 14 rebonds à 26/41 au shoot pour terrasser les Clippers et coiffer le jeune Shaquille O’Neal au poteau dans la course au meilleur marqueur de la Ligue. Nouveau record personnel (son ancien était de 52 points !), nouveau record de franchise bien sûr et un accomplissement supplémentaire pour l’Amiral. La même saison, il a réalisé un match à 71 points et un autre en quadruple-double. Il est d’ailleurs le seul de l’histoire à avoir ce doublon.

  • Elgin Baylor : 71 points

Tout comme Wilt Chamberlain, on ne mesure sans doute pas assez la grandeur d’un Elgin Baylor. Star des années 60, sans bague alors que ses Lakers ont gagné juste après son départ, Baylor était un monstre sur les parquets. Et en ce 15 novembre 1960, il va nous offrir sa plus belle dinguerie : 71 points, 25 rebonds à 58% au tir ! Et comme souvent en face, ce sont les Knicks qui trinquent. Trois des plus grosses perfs au scoring ont lieu face à New York, c’est quand même incroyable.

  • Donovan Mitchell : 71 points

Le dernier en date donc et le nouveau membre du club des 70 points en NBA.

  • Devin Booker : 70 points

Qui ne se souvient pas du jeunot Devin Booker en feu au TD Garden ? À peine 20 ans… C’est le plus jeune de la liste à avoir atteint les 70 points. Comme son mentor Kobe, cela cache aussi la faiblesse d’une équipe de Phoenix bien claquée au sol. Triste symbole, malgré les 70 points, les Suns vont quand même perdre face à Boston. Triste époque dans l’Arizona.

  • Wilt Chamberlain : 70 points

On ne pouvait pas faire toutes les perfs de Wilt en détaillé, ça aurait été trop long mais on va quand même s’en faire une dernière avec ce beau 70 points, 18 rebonds face aux Syracuse Nationals (aujourd’hui les Sixers de Philadelphie), avec un très propre 71% au shoot mais aussi la spéciale : toujours pas une minute sur le banc. Assez incroyable, comme cette stat finale : 6 des douze meilleures perfs de l’histoire appartiennent à Wilt malgré les 75 ans d’existence de la Ligue. Mesure-t-on cette phrase ?