Bradley Beal compare la série des Wizards à “une dépression”

Le 25 nov. 2012 à 19:03 par TrashTalk

Les Washington Wizards sont désormais à 0 victoires pour 11 défaites après leur énième revers 106-108 hier soir en double prolongation face aux Bobcats. L’an passé, c’était tout juste mieux avec 2 victoires pour 15 défaites lors de leurs 17 premiers matchs, coûtant à Flip Saunders son job au passage. Pour un jeune rookie qui vient d’arriver en NBA comme Bradley Beal, la réalité peut des fois faire très mal, surtout quand on est un féroce compétiteur.

“On a juste perdu. Tout le monde déteste perdre. Vous pouvez le voir sur nos visages, c’est comme une dépression. On a pas encore gagné le moindre match,” se désolait Beal hier soir. “On a encore 71 matchs devant nous, c’est une longue saison. On peut encore penser à avoir un bilan final au-dessus des 50%. A l’heure actuelle, cela devrait être notre objectif à tous, se dire qu’on peut atteindre les PlayOffs. On va le faire, j’ai confiance en cette équipe, j’ai confiance en moi et en nous, on en est capable. On a tout ce qu’il faut, on doit juste lancer notre saison avec une première victoire et quand on trouvera notre rythme on pourra commencer à penser aux PlayOffs.”

Des propos étonnant de la part d’un jeune homme d’à-peine 20 ans, qui n’a passé qu’un mois en NBA et a particulièrement galéré pour s’habituer au jeu professionnel. Mais son optimisme est partagé dans toute l’équipe, à commencer par Jordan Crawford.

“On ne peut pas être plus proches d’une victoire que ce qu’on vient de vivre,” répétait Crawford. “Deux matchs en prolongations, des actions ici et là qui auraient pu tourner en notre faveur, on doit continuer à en vouloir.”

Également conscient que la NBA est un business,le jeune Beal a également tenu à rappeler que cette situation n’était pas due à leur coach, Randy Wittman.

“Même s’il dit être responsable de cette situation, ce sont nous les joueurs qui faisons autant que possible pour remporter des matchs. Il ne doit pas être ciblé pour ce début de saison, c’est nous, ça montre juste son leadership en voulant accepter les critiques. Je m’en veux à moi notamment, j’avais une opportunité de remporter le match hier et je ne l’ai pas saisie. Coach Wittman, on l’adore, on croit en ce qu’il nous dit et on souhaite continuer à travailler avec lui.”

Si Beal a fait sa part du travail en défendant son coach, difficile d’imaginer le management croire en ces belles paroles dans un monde aussi difficile que la NBA. Encore quelques défaites et Wittman ne sera plus sur le banc des Wizards… Tic…Tac…Tic…

Source : Washington Post

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