Rebond

Non, un rebond n’est pas le fait qu’un joueur de basket enchaîne deux sauts consécutifs – ou plus – comme s’il était une balle rebondissante. Il s’agit en réalité d’une statistique prise en compte lorsqu’un joueur récupère la balle après un tir manqué. Les rebonds se divisent en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent, toi tu creuses. Pardon, on voulait dire les rebonds offensifs et les rebonds défensifs.

Les rebonds offensifs sont les rebonds pris par l’équipe qui attaque après un tir manqué. Un rebond offensif offre ainsi une deuxième chance à cette équipe de scorer. À l’inverse, les rebonds défensifs sont les rebonds pris par l’équipe qui défend après un tir manqué par l’adversaire. Ils marquent ainsi la fin de l’offensive.

En gros, les rebonds, qu’ils soient offensifs ou défensifs, sont des éléments clefs du jeu car ils définissent quelle équipe va récupérer ou conserver la possession de la balle après un tir manqué. 

Si on retrouve parmi les meilleurs rebondeurs de l’histoire des joueurs au-dessus des deux mètres, l’important ce n’est pas la taille. ou en tout cas ce n’est pas suffisant pour être un bon rebondeur. Il faut aussi un sens de l’anticipation, du placement, des qualités athlétiques… et bien penser à box out son adversaire. Parce que le rebond est un véritable travail d’équipe, où chacun doit gérer ses écrans retards pour empêcher l’adversaire d’aller prendre les rebonds.

Les boss du rebonds sont Wilt Chamberlain (meilleur joueur en carrière avec 23924 prises) et Bill Russell (second, 21620 rebonds). Les deux joueurs sont propriétaires des dix-huit meilleures saisons de l’histoire en termes de total de rebonds, Wilt étant là encore numéro 1 avec 2149 rebonds en 1960-61.

Il faut noter pour les fanatiques de statistiques que pour ces mastodontes des raquettes, la distinction entre rebond offensif et rebond défensif n’était pas prise en compte à leur époque. En effet, si les rebonds sont comptabilisées par la NBA depuis 1949-1950, la séparation entre rebond offensif et rebond défensif n’est effective qu’à partir de 1973-1974. il faut donc bien tenir compte de cette subtilité au moment de jeter un oeil sur les records aux rebonds : 

  • Plus grand nombre de rebonds dans un match : 55 par Wilt Chamberlain avec les Philadelphia Warriors contre les Boston Celtics le 24 novembre 1960
  • Plus grand nombre de rebonds offensifs dans un match : 18 par Charles Oakley avec les Chicago Bulls le 15 mars 1986 contre les Milwaukee Bucks de Milwaukee, Dennis Rodman avec les Detroit Pistons le 4 mars 1992 contre les Indiana Pacers Pacers, Zaza Pachulia avec les Milwaukee Bucks le 20 mars 2015 contre les Brooklyn Nets
  • Plus grand nombre de rebonds défensifs dans un match : 26 par Rony Seikaly avec le Miami Heat le 3 mars 1993 contre les Washington Bullets
  • Plus grand nombre de rebonds en une mi-temps : 32 par Bill Russell avec les Boston Celtics contre les Philadelphia Warriors le 16 novembre 1957
  • Plus grand nombre de rebonds en un quart-temps : 18 par Nate Thurmond avec les San Francisco Warriors contre les Baltimore Bullets de Baltimore le 28 février 1965

Révise ton alphabet et deviens bilingue en trashtalking avec le Lexique du TrashTalker

Liens utiles dans le lexique :

Source image : NBA League Pass