Dallas Mavericks

#7Ouest
39V
·
29D
#6 PTS+(118.8)
#22 PTS-(117.5)
#24 REB(44)
#22 AST(25.4)
Final
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Le Shop des Dallas Mavericks

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Les Dallas Mavericks selon TrashTalk

Quand l’Europe veut prendre le pouvoir en NBA, c’est du côté du Texas et plus précisément des Dallas Mavericks qu’elle commence son envahissement. Forcément, avec Luka Doncic qui a pris le relais de Dirk Nowitzki chez les Mavs, on ne peut que penser au Vieux Continent lorsqu’on évoque la franchise texane. Mais l’histoire des Mavericks remonte un poil plus loin, même si l’équipe reste jeune à l’échelle de la NBA.

Les débuts des Dallas Mavericks

C’est en 1980 que les Mavericks débarquent en NBA, fondés par Don Carter et Norm Sonju. Mark Cuban n’est pas encore là pour faire le show. Comme toutes les franchises d’expansion ou presque, les Mavs ne sont pas à la fête lors de leurs premières saison et il faut attendre 1984 pour goûter aux Playoffs NBA pour la première fois, dans le sillage de leur premier Big Three – même si le terme est fort – composé de Derek Harper, Mark Aguirre et Rolando Blackman. En ajoutant quelques bons joueurs lors des Drafts suivantes, les Dallas Mavericks enchaînent les post seasons, sans pour autant devenir des candidats sérieux au titre. Et comme souvent dans ce cas, le choix est fait de partir sur une reconstruction de l’effectif.

Nineties, Dallas et son univers pitoyable

Exit donc les premières stars des Mavericks, on tente un renouveau par la Draft. Jim Jackson (1992), Jamal Mashburn (1993) et Jason Kidd (1994) doivent apporter un souffle nouveau. Mais la mayonnaise ne prend pas, les trois mecs ne s’entendent pas et il faut donc recommencer le processus de reconstruction. La première pierre est posée en 1996 quand Jason Kidd et deux mars sont envoyés aux Phoenix Suns contre Michael Finely, Sam Cassell et les restes d’A.C. Green. Puis pour continuer d’assainir le vestiaire, Don Nelson – arrivé comme General Manager début 1997 – va mettre en place d’autres gros tarde pour envoyer Jamal Mashburn au Heat puis Jim Jackson aux Nets contre des cacahuètes, la plupart des joueurs acquis en échange ne faisant pas long feu à Dallas.

On lâche les chevaux à Dallas

Le destin des Dallas Mavericks bascule lors de l’été 1998. Tout d’abord, les Mavs mettent la main sur Steve Nash dans un trade avec les Suns. Puis le soir de la Draft, ils envoient leur pick à Milwaukee contre Dirk Nowitzki. La machine est en marche, et après deux saisons d’adaptation, le trio Steve Nash – Michael Finley – Dirk Nowitzki tourne à plein régime dans l’attaque débridée de Don Nelson. Mais en coulisse aussi, des changements font basculer les Dallas Mavericks quand en 2000, Mark Cuban rachète la franchise pour 265 millions de dollars. Il transforme l’organisation pour en faire une place forte de la NBA, mettant tout en œuvre pour améliorer le quotidien de ses joueurs. Fan autant que propriétaire de la franchise, Cuban s’implique à 200% chez les Mavericks, quitte à dépasser les limites auprès des arbitres lors des matchs. Et cette stratégie paie. Malgré le départ de Steve Nash en 2004 et le remplacement de Don Nelson par Avery Johnson sur le banc en 2005, les Mavericks disputent en 2006 leurs premières Finales NBA. Malheureusement, ils échouent quatre victoires à deux face au Miami Heat et aux coups de sifflet des arbitres en faveur de Dwyane Wade (comment ça on ne peut pas faire du mauvais esprit ?).

Pire que cette défaite, c’est l’élimination au premier tour des Playoffs la saison suivante face aux Warriors alors qu’ils avaient le meilleur bilan de la NBA qui fait mal aux Dallas Mavericks. Ce revers fait d’eux les premiers à se faire sortir au meilleur des sept matchs au premier tour en ayant le statut de numéro 1. Et ce n’est pas le trophée de MVP de la saison régulière obtenu par Dirk Nowitzki qui peut mettre du baume au cœur des fans.

Les Mavericks doutent puis gagnent le titre NBA

En 2008, c’est encore une sortie de route au premier tour des Playoffs qui soulève des questions ? Est-ce qu’une équipe centrée sur l’Allemand peut viser le titre NBA ? Mark Cuban en reste persuadé et c’est sur le banc que les choses bougent, Rick Carlisle remplaçant Avery Johnson. Ça ne se passe pas beaucoup mieux avec une demi-finale de Conférence Ouest puis une autre élimination au premier tour sur les deux saisons qui suivent. Et alors que les cadors se renforcent et disposent de deux ou trois joueurs calibre All-Star dans leur effectif, les Mavericks disposent certes de joueurs intéressants et solides pour encadrer Dirk Nowitzki, mais pas de stars, ou alors sur le déclin.

Contre toute attente, ce modèle s’avère finalement payant en 2011. Aidé par Tyson Chandler comme point d’ancrage de la défense, Shawn Marion sur l’aile ou le vieillissant Jason Kidd et les bouillants Jason Terry et J.J. Barea en sortie de banc, Dirk Nowitzki réalise une campagne de Playoffs d’un niveau offensif rarement atteint. Des prestations de haut vol qui permettent aux Dallas Mavericks de s’offrir une revanche face au Miami Heat du Big Three LeBron James – Dwyane Wade – Chris Bosh lors des Finales NBA. Deux équipes, deux styles différents. Et ce coup-ci, ce sont les Mavs qui s’imposent quatre manches à deux, effaçant ainsi le souvenir douloureux de 2006.

Le déclin puis l’arrivée d’un nouveau prodige européen

Malheureusement, ce titre est un one shot. l’effectif vieillissant n’est pas capable de remettre le couvert et petit à petit les cadres quittent les Mavericks. Le niveau de Dirk Nowitzki décline aussi – normal, il n’est plus tout jeune – et il va falloir tourner la page. Son impact sur l’équipe est moindre et il prend finalement sa retraite à plus de 40 piges au terme de la saison 2018-19. Ce qui lui laisse tout de même l’occasion de côtoyer son successeur comme boss de l’équipe. En effet, lors de la Draft 2018, les Dallas Mavericks envoient leur pick (Trae Young) ainsi qu’un autre futur choix aux Hawks d’Atlanta pour récupérer Luka Doncic. Le Slovène débarque donc pour prendre le relais de Dirk comme franchise player made in Europe chez les Mavs.

Considéré rapidement à son tour comme l’un des meilleurs joueurs en NBA, il remporte le titre de Rookie de l’année et devient All-Star. Mais comme Nowitzki avant lui, Luka Doncic doit composer avec un effectif pas toujours à la hauteur. On tente bien le coup Kristaps Porzingis, mais la greffe ne prend pas, entre les blessures du Letton et le peu de complémentarité développée par les deux joueurs en match.

Kyrie Irving – Luka Doncic comme moteur des Mavericks

Désormais, c’est avec Kyrie Irving – arrivé peu avant la trade deadline de 2023 – que Luka Doncic doit ramener de l’ambition à l’American Airlines Center, la salle des Mavericks située dans le centre-ville de Dallas. Avec sa capacité de 19200 spectateurs en configuration basket, l’arène ouverte depuis 2001 espère revivre les heures de gloire connues à l’époque de Dirk Nowitzki. Est-ce que le retour de Jason Kidd en tant que coach en 2021 est un pas dans cette direction ? Il va falloir le prouver en tirant le meilleur des coéquipiers de Luka Doncic et Kyrie Irving. Reste à savoir si on construit un contender NBA avec Christian Wood, Dwight Powell ou encore Tim Hardaway Jr qui disposent d’un rôle prépondérant au sein de l’effectif. Car si la Southwest division n’est pas forcément au sommet de sa compétitivité – seuls les Memphis Grizzlies et les New Orleans Pelicans semblent armés pour aller en Playoffs, les San Antonio Spurs et les Houston Rockets étant en mode reconstruction – la Conférence Ouest pour sa part demeure au taquet.