NBA Flashback 2017-18 #42 : le jour où LeBron a rappelé qu’il était le daron de la NBA toute entière

Le 11 août 2018 à 11:38 par Giovanni Marriette

LeBron James
Source image : NBA League Pass

Les anciens en ont pris l’habitude et les petits nouveaux vont le découvrir, les deux mois d’été sur TrashTalk sont chaque année l’occasion de dormir un peu de vous faire revivre le meilleur de la saison écoulée. Perfs individuelles, séries de Playoffs, posters de cannibale, game winners ou patates de forain, il y en aura pour tous les goûts et ce jusqu’au 31 août prochain. Allez, mode rétroviseur enclenché, parce qu’elle était vraiment pas mal cette saison 2017-18…

Neuvième match de la saison, les Cavs sont déjà dans de sales draps et viennent d’enchaîner quatre défaites de suite. Dommage que le coach soit intouchable sinon il aurait déjà sauté, et c’est du coup – again – LeBron James qui va devoir prendre les choses en main. Dommage pour les Wizards, c’est tombé sur eux.

Une saison all-time d’un point de vue individuel, peut-être… la plus belle de sa carrière

Le début de saison avait été assez calme dans l’Ohio et même LeBron semblait déjà saoulé après seulement quelques matchs. Il lui aura en fait fallu huit rencontres pour chauffer, avant d’exploser la trogne des Wizards dans leur salle et d’enchaîner sur une saison tout simplement all-time d’un point de vue individuel, la meilleure de sa carrière s’il vous plaît. 21 triples-doubles, quelques soirées à la limite du réel, une série de Playoffs mythique face aux Pacers, une autre gênante pour les Raptors, une confrontation époustouflante face à Boston, désolés on part faire les courses chez le marchand d’adjectifs. Si l’on devait retenir un seul de ses matchs la saison passée ? Ce serait donc cette soirée du 3 novembre, quand le King décida d’enlever son frein à main et de lancer la saison des Cavs. Pire qu’une fessée, une vraie correction.

57 points à 23/34 dont 2/4 du parking et 9/9 du parking du moumoutier, 11 rebonds, 7 passes, 3 steals et 2 contres en 43 minutes

Une correction. Une raclée. Une branlée. N’ayons pas peur des mots. Ce soir-là les Cavs n’avaient pas le droit de perdre et dans ce genre de situation, personne sur cette Terre n’est capable d’arrêter LeBron James. Tellement puissant, tellement vénère, tellement détère, tellement… tout. Un orfèvre à mi-distance, un tractopelle sur le drive, une moissonneuse-batteuse en post-up. Espèce de mélange entre Jonah Lomu et Shaquille O’Neal, rarement on aura vu LeBron aussi dominant que ce soir-là dans la capitale, l’occasion d’ailleurs pour lui de titiller son career high (61) et de dépasser les 29 000 puntos en carrière histoire de mettre un peu les formes. A ce niveau-là c’est même plus de la vaseline qu’il aura fallu aux Wizards, c’est carrément des points de suture. Allez, envoyer les higlights, car parfois les images valent mieux que les superlatifs.