NBA Global Games, version Mexico City : cette saison c’est le Magic qui testera le combo tacos/sombreros

Le 08 août 2018 à 09:18 par Giovanni Marriette

Mexicain
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Les différentes annonces fusent concernant le calendrier 2018-19, et après le leak du Christmas Day et avant le programme de l’opening week et du MLK Day, ce sont les affiches qui auront lieu à Mexico City qui ont été dévoilées. Cette année c’est le Magic qui sera à l’honneur, plutôt cool de mettre en avant des franchises dont tout le monde se fout. Oups.

L’histoire entre Mexico City et la NBA a débuté en 1992 avec l’organisation de quelques matchs de pré-saison mais c’est en 1997 que les Rockets et les Mavs ont offerts pour la première fois au Mexique un match de saison régulière. Six rencontres plus tard, les Global Games sont désormais bien installés dans le pays d’adoption d’André-Pierre Gignac, et si quelques soucis de fumée en 2013 et d’insultes homophobes en 2015 ont quelque peu terni le spectacle, le rendez-vous de décembre est aujourd’hui rentré dans les mœurs de la NBA. Lors des deux dernières saisons, les Nets et les Suns avaient été choisis pour “accueillir” le double-évènement de Mejico, et cette saison la Grande Ligue a donc décidé de mettre… le Magic sur le devant de la scène. Une belle idée d’Adam Silver et de ses sbires, la franchise floridienne étant tout sauf un phénomène de mode depuis quelques saisons, la faute à des résultats décevants et un roster franchement pas vendeur à l’international. Les arrivées cet été de Mohamed Bamba couplés aux progrès attendus de Jonathan Isaac ou encore Aaron Gordon ont semble-t-il fait changer d’avis les décideurs de la NBA puisque l’on pourra donc assister les 13 et 15 décembre prochains à deux rencontres opposant la troupe des potos de Mickey aux Bulls (le 13) et au Jazz (le 15).

Mo Bamba, Jonathan Issac et Aaron Gordon donc, mais également Evan Fournier et Rudy Gobert pour airpézède la France, Lauri Markkanen, Joe Ingles et Dante Exum pour faire la promotion de la NBA without borders, mais aussi – et surtout – Donovan Mitchell ou Zach LaVine qui devraient expliquer aux Mexicains que le mot tomar ne veut pas simplement dire “prendre” en espagnol. Des joueurs internationaux, des superstars en devenir mais aussi quelques rookies pour accompagner Bamba (Wendell Carter Jr. pour les Bulls, Grayson dirty Allen pour le Jazz), tout ce qu’il faut finalement pour offrir au public de Mexico City un spectacle digne de ce nom et l’envie, qui sait, de faire encore un peu plus le forcing pour s’offrir une franchise 100% mexicaine dans le cadre d’une expansion qui brûle de plus en plus de lèvres.

Trois franchises que l’on a pas forcément l’habitude de voir, et pour case car deux d’entre-elles sont quand même bien nullos depuis quelques années. On pensera du coup à bien prévenir les instances mexicaines que le Bulls-Magic ne représente en rien le vrai niveau de la NBA, mais avec un peu de chances le spectacle sera tout de même au rendez-vous. Nous on sera là, avec les Doritos et le guacamol. Allez on vous laisse, on a épuisé à peu près tous les clichés possibles concernant le Mexique.